Date : 2017
Type : Livre / Book
Type : Thèse / ThesisLangue / Language : français / French
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Résumé / Abstract : Introduction : en France, la pratique de l’échographie en médecine générale existe, mais reste minoritaire. L’un des principaux freins à son utilisation semble être la formation, décrite comme peu adaptée à l’exercice de la médecine générale. L’objectif de cette étude était de recueillir et d’étudier les déterminants d’une formation optimale en échographie ou échoscopie à partir de l’expérience des médecins généralistes (MG) exerçant cette activité. Méthode : une analyse qualitative était adaptée à notre objectif compréhensif. Les MG pratiquant l’échographie dans le cadre de la médecine générale ont été interrogés lors d’entretiens individuels jusqu’à saturation des données. Après la retranscription de chaque entretien une analyse thématique des verbatims a été réalisée. Une triangulation des chercheurs a été réalisée à chaque étape. Résultats : au total, 12 MG exerçant en région Rhône-Alpes Auvergne ont été interrogés entre octobre 2016 et juillet 2017. Leur vision de la formation optimale comportait des objectifs adaptés aux compétences du MG. Elle devait leur apporter une validité et son ouverture aux MG permettait ainsi la diffusion de cet outil. La pratique était au centre du contenu de la formation, prédominant sur la théorie. Intégrer cette formation dans le cursus universitaire était revendiqué. L’intégration se faisait auprès des internes de médecine générale, avec notamment des stages chez les maîtres de stage universitaires (MSU) échographistes, mais aussi auprès des externes en utilisant l’échographie pour l’apprentissage de la médecine, avec pour exemple l’écho-anatomie. Conclusion : l’enseignement de l’échographie en médecine générale a du sens, mais doit encore se développer en privilégiant l’aspect pratique. L’université a un rôle essentiel pour intégrer cet outil à la formation médicale initiale