Mise en place et évaluation de la morbidité d’un protocole d’utilisation de la morphine dans les douleurs très intenses d’origine traumatique en pré-hospitalier par les infirmiers sapeurs-pompiers de la Côte-d’Or / Benjamin Martin ; sous la direction de Bruno Cabrita

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Soins infirmiers en situation d'urgence

Morphine

Cabrita, Bruno (Directeur de thèse / thesis advisor)

Université de Bourgogne (1970-2024) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Relation : Mise en place et évaluation de la morbidité d’un protocole d’utilisation de la morphine dans les douleurs très intenses d’origine traumatique en pré-hospitalier par les infirmiers sapeurs-pompiers de la Côte-d’Or / Benjamin Martin ; sous la direction de Bruno Cabrita / , 2017

Résumé / Abstract : INTRODUCTION : Une des missions des infirmiers sapeurs-pompiers est la prise en charge de la douleur avec un protocole. Des recommandations récentes autorisent aux infirmiers isolés l’utilisation de morphine pour traiter les douleurs intenses. Le but de cette étude est d’évaluer la morbidité d’un protocole infirmier incluant la morphine.MATERIELS ET METHODES : Il s’agissait d’un étude prospective, réalisée du 01/11/16 au 30/06/17, aux services de santé et de secours médical 21, 58 et 71. Une fiche d’évaluation permettait d’étudier les caractéristiques des infirmiers et des victimes, l’évolution de la douleur et la morbidité. Un contact téléphonique permettait d’obtenir le ressenti des victimes.RESULTATS : 33 victimes ont été incluses. La baisse moyenne de douleur sur l’échelle numérique était de 4,3 (50,8%). La durée moyenne du protocole était de 41,5 min. L’objectif de douleur finale était atteint dans 48% des cas, en moyenne en 13,1 min. La durée entre l’atteinte de cet objectif et l’arrivée à l’hôpital était de 33,3 min. La dose moyenne de morphine était de 7,3 mg. Il n’y a pas eu d’effet indésirable. 100% des victimes pensaient que la présence de l’infirmier était bénéfique et que la prise en charge de la douleur était une priorité. 92% étaient satisfaits la prise en charge et 96% pensaient que l’utilisation de morphine par l’infirmier leur avait été utile.CONCLUSION : Ce travail a montré la sûreté et l’utilité du protocole. Il constitue une alternative à la baisse du nombre de services mobiles d’urgence et de réanimation. La répartition des infirmiers sapeurs-pompiers peut assurer un maillage territorial intéressant permettant une prise en charge rapide des victimes.