Enquête de pratiques déclaratives sur la prise en charge des infections urinaires récidivantes de l’adulte par les médecins généralistes de Bourgogne Franche-Comté / Léo Geoffroy ; sous la direction de Lionel Piroth

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Appareil urinaire -- Infections

Médecins généralistes

Piroth, Lionel (Directeur de thèse / thesis advisor)

Université de Bourgogne (1970-2024) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Relation : Enquête de pratiques déclaratives sur la prise en charge des infections urinaires récidivantes de l’adulte par les médecins généralistes de Bourgogne Franche-Comté / Léo Geoffroy ; sous la direction de Lionel Piroth / , 2017

Résumé / Abstract : Objectifs : décrire la prise en charge ambulatoire des infections urinaires récidivantes (IUR) de l’adulte. Méthodes : étude déclarative par questionnaire électronique diffusé à des médecins généralistes de Bourgogne Franche-Comté. Résultats : Parmi les 79 médecins, 44,3% considéraient la prise en charge des IUR complexe. Le principal seuil retenu pour le diagnostic était d’au moins 4 (59,5%) et 3 (58,2%) infections urinaires (IU) par an, chez la femme et l’homme, respectivement. Sur l’année précédente, 77,2% déclaraient avoir suivi au moins 3 femmes avec une IUR, et 48,1% déclaraient ne pas avoir reçu d’homme pour ce diagnostic. La demande d’échographie était plus fréquente (84,0% en moyenne) que la mesure du résidu post-mictionnel (52,1% en moyenne). Les médecins recourraient à l’urologue principalement en cas de pyélonéphrites récidivantes (89,9%), de troubles vésico-sphinctériens (79,7%), et d’IUR masculines (63,3%). Chez la femme, l’autodiagnostic (44,7%), les œstrogènes locaux (80,3%) et les dérivés de canneberge (73,7%) étaient fréquemment proposés. L’antibioprophylaxie post-coïtale de la femme était connue par 47,3% des médecins, et reposait principalement sur la fosfomycine/trométamol (34,2%) et le co-trimoxazole (15,8%). L’antibioprophylaxie continue de la femme était prescrite par 53,3%, et pour un minimum de 6 IU /an par 70,0% des médecins. Elle reposait principalement sur la fosfomycine/trométamol (38,7%). Chez l’homme, l’antibioprophylaxie au long cours avait déjà été prescrite par 9,6% des médecins. Conclusion : L’hétérogénéité des pratiques reflète le caractère non consensuel des recommandations, et justifie de nouveaux travaux cliniques.