L’antibiothérapie probabiliste des infections urinaires introduite dans le service des urgences du CHU de Nîmes a t'- elle pu être adaptée par le médecin généraliste en fonction de l’antibiogramme et des recommandations ? / par Charlotte Benech ; sous la direction du Dr Albert Sotto

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Appareil urinaire -- Infections

Antibiothérapie

Cystite

Sotto, Albert (1961-....) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Université de Montpellier. Faculté de médecine (2015-....) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Relation : L’antibiothérapie probabiliste des infections urinaires introduite dans le service des urgences du CHU de Nîmes a t'- elle pu être adaptée par le médecin généraliste en fonction de l’antibiogramme et des recommandations ? / par Charlotte Benech ; sous la direction du Dr Albert Sotto / Montpellier : Université de Montpellier , 2017

Résumé / Abstract : Introduction : Au cours des infections urinaires, en dehors de la cystite simple, l’adaptation secondaire de l'antibiothérapie est indispensable en raison de l’augmentation des résistances bactériennes aux antibiotiques. L’objectif était d’évaluer la fréquence de réception des antibiogrammes des examens cytobactériologiques des urines (ECBU) pratiqués dans le service d’accueil des urgences (SAU) du centre hospitalier universitaire (CHU) de Nîmes par le médecin généraliste et la fréquence d’adaptation de l’antibiothérapie. Méthode : Il s’agissait d’une étude quantitative rétrospective et observationnelle intéressant les patients âgés d’au moins 18 ans ayant eu un ECBU au SAU du CHU de Nîmes durant l’année 2016. Les médecins traitants des patients non hospitalisés ayant un ECBU positif ou négatif et traités par antibiothérapie devaient renseigner un questionnaire standardisé. Résultats : 216 patients ont été inclus. L’ECBU était positif chez 206 patients et négatif chez 10 patients. Le principal pathogène était E. coli (n= 160 ; 73,73%) avec 21,25 % des souches résistantes à l’amoxicilline, 15,63 % à l’amoxicilline acide clavulanique, 2,5% aux C3G, 18,75% au cotrimoxazole, 16,25% aux fluoroquinolones, 0,63% à la fosfomycine. Parmi les 75 médecins généralistes interrogés, 18 avaient eu connaissance des résultats de l’ECBU (24%). 5 d’entre eux ont modifié ou adapté l’antibiothérapie dont 4 respectaient l’antibiogramme. Conclusion : Ce travail relève une faible communication entre le SAU et les médecins traitants. Des moyens devraient être mis en oeuvre afin d’optimiser la prise en charge globale des patients afin de répondre aux recommandations de bon usage des antibiotiques