Évaluation de la prise en charge chirurgicale du prolapsus des organes pelviens au CHU de Toulouse sur la période 2010-2015 / Flora Baubil ; directeur de thèse, Dr Fabien Vidal

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Organes génitaux femelles -- Maladies

Prolapsus utérin -- Chirurgie

Vidal, Fabien (19..-.... ; oncologue en gynécologie) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Université Toulouse 3 Paul Sabatier (1969-2024) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Université Paul Sabatier (Toulouse). Faculté des sciences médicales Purpan (1969-2021) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Relation : Évaluation de la prise en charge chirurgicale du prolapsus des organes pelviens au CHU de Toulouse sur la période 2010-2015 / Flora Baubil ; directeur de thèse, Dr Fabien Vidal / , 2017

Résumé / Abstract : Introduction : La prise en charge chirurgicale des prolapsus des organes pelviens (POP) est en perpétuelle évolution, notamment ces dix dernières années avec l'avènement de la chirurgie vaginale prothétique et de la promontofixation par voie laparoscopique. En 2011, la Food and Drug Administration (FDA) recommandait une utilisation plus restrictive des prothèses positionnées par voie vaginale en raison d'un taux élevé de complications (infection et exposition de prothèse). L'objectif de notre travail était de réaliser un état des lieux dans la prise en charge chirurgicale du POP depuis 2010, et notamment d'évaluer l'impact des recommandations françaises et américaines sur notre stratégie thérapeutique. Matériel et Méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective unicentrique réalisée au CHU de Toulouse comparant les chirurgies réalisées pour POP en 2010 et 2015. Résultats : 338 patientes ont été incluses, dont 187 patientes en 2010 et 151 patientes en 2015. La prise en charge des prolapsus non récidivés entre 2010 et 2015 a évolué avec l'essor de la promontofixation laparoscopique (11.1 % en 2010 versus 34.4 % en 2015, p = 0.001), au détriment de la chirurgie vaginale autologue notamment en cas d'atteinte sévère (67.6 % en 2010 versus 39 % en 2015, p= 0.001). En revanche, le nombre de prothèses inter vésico vaginales était stable (28.66 % en 2010 et 31.78 % en 2015, p= 0.155). En considérant la réparation par étage, les résultats étaient également significatifs pour le traitement du prolapsus non récidivé de l'étage antérieur et moyen (p= 0.001) La chirurgie vaginale reste la voie d'abord privilégiée en cas de prolapsus récidivé. Notre étude n'a pas montré d'évolution des pratiques dans cette indication. Conclusion : Les recommandations de la FDA de 2011 n'ont pas eu d'impact sur le nombre total de prothèses posées par voie vaginale entre 2010 et 2015 mais ont contribué à l'évolution des pratiques, en particulier dans la stratégie thérapeutique des prolapsus non récidivés. Notre travail atteste que la prise en charge chirurgicale actuellement proposée au CHU de Toulouse est en accord avec les dernières recommandations françaises publiées en 2016.