Date : 2017
Type : Livre / Book
Type : Thèse / ThesisLangue / Language : français / French
Étudiant médecine -- Dissertation universitaire
Troubles liés à une substance -- Dissertation universitaire
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Résumé / Abstract : L’objectif principal de cette étude était de décrire les consommations de produits psycho-actifs chez les étudiants en médecine du Languedoc-Roussillon. L’objectif secondaire était d’évaluer leur état de santé psychique.Il s’agit d’une étude épidémiologique observationnelle, transversale et quantitative. Un questionnaire anonyme élaboré à partir de tests validés (Fagerstrom, AUDIT, CAST, DAST, K10, Rosenberg) a été envoyé par mail aux étudiants en médecine (internes et externes) de l’Université de Montpellier entre octobre et décembre 2016. Le taux de participation était de 35,88%. 94.5% des étudiants consommaient de l’alcool. 70% avaient augmenté ou débuté leur consommation d’alcool pendant leurs études. 61,3% étaient en état d’ébriété une fois ou plus par mois. 24,2% avaient un usage nocif d’alcool, et 22,2% avaient une alcoolo dépendance probable. Le risque de mésusage était plus élevé chez les externes par rapport aux internes. 12,9% fumaient du tabac quotidiennement et 18,3% occasionnellement. 53,3% des fumeurs avaient augmenté ou débuté leur consommation tabagique pendant leur études. 39,2% des étudiants consommaient du cannabis, 16,1% avaient augmenté ou débuté leur consommation pendant leur études. 2,8% avaient un usage nocif de cannabis et 5% un usage à risque de dépendance, avec des scores plus élevés chez les externes par rapport aux internes. 35,4% des étudiants avaient pris des médicaments à visée psycho-active au cours de leurs études. 47,6% d’entre eux avaient recours à l’auto-prescription. Les internes consommaient plus de médicaments (notamment psychotropes et corticoïdes) que les externes. 39,4% des étudiants consommaient des drogues. Parmi eux 35,4% en consommait une fois ou plus par mois. 29,7% avaient augmenté ou débuté leur consommation de drogues pendant leurs études. Les externes avaient une consommation plus fréquente que les internes. 3,2% avaient un usage à risque modéré de drogues ou médicaments et 0,5% un usage à risque élevé. 14,8% des étudiants étaient susceptibles d’avoir un trouble psychologique modéré et 19,1% un trouble sévère. Les externes avaient un score de détresse psychologique plus élevé que les internes. 43,4% des étudiants avaient une estime de soi faible à très faible. Les consommations de produits psycho-actifs étaient donc particulièrement importantes chez les étudiants en médecine du Languedoc-Roussillon, exposant une grande partie d’entre eux à un risque de dépendance. Il serait intéressant de renforcer la prévention dans cette population