Vaccination anti papillomavirus des homosexuels en cabinet de médecine générale / Guillaume Dufour ; sous la direction de Stéphane Samaille

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Vaccin antipapillomavirus

Homosexualité masculine

Homosexuels -- Santé et hygiène

Médecins généralistes -- France -- Nord (France) -- Enquêtes

Vaccins contre les papillomavirus -- Dissertation universitaire

Homosexualité -- Dissertation universitaire

Enquêtes sur les soins de santé -- Dissertation universitaire

Classification Dewey : 610

Samaille, Stéphane (1960-....) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Université du droit et de la santé (Lille ; 1969-2017) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Résumé / Abstract : Contexte Les études montrent une augmentation de l'incidence du cancer anal, lié aux HPV, chez les hommes et notamment chez les homosexuels. Le HCSP a recommandé en février 2016 la vaccination des homosexuels en CEGIDD. L'objectif de ce travail était d'évaluer l'acceptabilité des médecins généralistes à vacciner cette nouvelle population cible en cabinet libéral. Méthode : Il s'agissait d'une étude quantitative et descriptive, basée sur un questionnaire anonyme électronique. Celui-ci a été envoyé à 580 médecins généralistes libéraux du département du Nord, permettant des analyses descriptives et univariées. Résultats : Le taux de réponses était de 25.3% soit 147 questionnaires interprétables. La majorité (92.4%) des médecins était favorable à la vaccination en cabinet libéral. Il existait une répartition homogène entre les médecins pro (55%) et anti (45%) vaccination étendue pour les garçons. Ces médecins ne désiraient pas étendre cette vaccination à l'ensemble de la population (84.6%), diminuer l'âge de la vaccination (85.4%) ou rendre cette dernière obligatoire (86.1%). La réactualisation des chiffres a montré un taux d'adhésion à la vaccination pour les filles de 87%. Les médecins étaient une minorité (19%) à être informés de cette nouvelle recommandation. Conclusion : La recommandation actuelle s'est révélée inefficace (aucun vaccin réalisé sur une période d'un an). La vaccination anti HPV en cabinet libéral de médecine générale semble être une alternative cohérente à la recommandation actuelle. L'augmentation de la couverture vaccinale sur les populations cibles passera cependant par une meilleure information des médecins et des patients.