Les connaissances et croyances des patients obèses à propos de leur maladie / Marion Lavalade ; sous la direction de Isabelle Dedenon-Mayer

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Obésité

Obésité -- Aspect psychologique

Dedenon-Mayer, Isabelle (1979-....) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Université de Lorraine (2012-....) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Résumé / Abstract : En France, l’obésité est marquée par une prévalence en hausse et de fortes inégalités sociales. Sa prise en charge est complexe et aboutit très fréquemment à un échec. Actuellement, l’approche thérapeutique comprend, pour le patient, des changements de comportement. Ils impliquent des modifications de leurs connaissances et croyances. L’étude vise l’évaluation du niveau de connaissances et de croyances des patients obèses à propos de leur maladie, selon leur profil socio-économique. Une enquête descriptive par auto-questionnaires a été menée auprès de patients obèses réalisant un séjour dans un centre médical diététique. 197 questionnaires ont été récupérés et analysés du 1er février au 30 juin 2016. 23 % des répondants avaient un bon niveau de connaissances globales et 23 % un mauvais niveau. 51 % des répondants avaient un niveau global de croyances élevé. Parmi les répondants ayant un bon niveau global en matière de connaissances, 76 % d’entre eux avaient également un niveau global favorable concernant les croyances (p≤ 0,05). Plus le niveau socio-économique (activité principale, niveau d’étude, niveau de revenu) des patients était élevé, meilleur était leur niveau de connaissances et croyances (p≤ 0,05). Plus les patients avaient consulté de professionnels de santé, meilleur était leur niveau de connaissances. Devant l’existence de nombreuses croyances inadaptées et d’un défaut de connaissances des patients concernant l’obésité, une recherche initiale de celles-ci par le médecin généraliste prenant en charge le patient obèse parait fondamentale, en particulier concernant les publics précaires. Le travail en équipes pluriprofessionnelles pourrait améliorer l’accompagnement des patients.