Diversification alimentaire chez les enfants de 6 à 12 mois en PMI Wattrelos-Leers : enquête auprès d’un échantillon de parents concernant leurs connaissances et les facteurs influençant leurs pratiques / Amel Mameche-Yazit ; sous la direction de Michaël Rochoy

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Nourrissons -- Alimentation -- Enquêtes

Éducation nutritionnelle

Enquêtes sur le régime alimentaire -- Dissertation universitaire

Régime alimentaire -- Nourrisson -- Dissertation universitaire

Information aux parents -- Dissertation universitaire

Classification Dewey : 610

Rochoy, Michaël (1986-....) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Université du droit et de la santé (Lille ; 1969-2017) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Résumé / Abstract : Introduction. La diversification alimentaire est une étape importante au cours du développement de l’enfant. Les sociétés savantes recommandent une diversification alimentaire entre 4 et 6 mois, ou après 6 mois si allaitement maternel exclusif, même si un terrain atopique est connu. Les objectifs de ce travail étaient de mettre en évidence les modalités, le calendrier de diversification alimentaire et les principales sources d’informations des familles sur un échantillon de patients suivi en PMI Wattrelos-Leers. Matériels et méthodes. Nous avons réalisé une étude descriptive quantitative observationnelle : un questionnaire standardisé a été conçu d’après les principales et récentes recommandations, distribué de manière prospective aux parents d’enfants de 6 à 12 mois lors des consultations infantiles de la PMI Wattrelos-Leers, du 1er novembre au 31 décembre 2016. Résultats. Soixante enfants de 9,5 mois en médiane ont été analysés. Les pratiques des parents étaient en adéquation avec les recommandations concernant les fruits et légumes. Les erreurs les plus fréquentes étaient : introduction tardive des oeufs (84 %), introduction simultanée de plusieurs aliments (64 %), introduction tardive des protéines (54 %), introduction précoce des farines (42 %), introduction tardive des céréales et du gluten (33 %). Ce retard à l’introduction était lié à l’utilisation d’internet dans les sources et l’utilisation de produits « faits maison ». La principale source d’informations externes était la famille puis les médecins ; les sites internet et le carnet de santé étaient aussi fortement consultés. Neuf mères sur 10 ont rencontré des difficultés, essentiellement liées à des refus alimentaires (43 %) et des troubles digestifs (26 %). Conclusion. Des informations ciblées pourraient améliorer les pratiques alimentaires, notamment en prévention des allergies alimentaires, le carnet de santé devrait être actualisé, ou renvoyer vers un site internet gouvernemental à jour.