Evaluation de l'activité de la consultation mémoire de proximité de haute Côte d'Or de 2013 à 2016 / Alexandre Jouini ; sous la direction de Imad Sfeir

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Troubles de la cognition -- Côte-d'Or (France)

Analyse des pratiques (formation) -- Côte-d'Or (France)

Troubles de la mémoire -- Dissertation universitaire

Sfeir, Imad (1974-....) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Université de Bourgogne (1970-2024) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Relation : Evaluation de l'activité de la consultation mémoire de proximité de haute Côte d'Or de 2013 à 2016 / Alexandre Jouini ; sous la direction de Imad Sfeir / Dijon : Université de Bourgogne , 2017

Résumé / Abstract : INTRODUCTION: Cette étude avait pour objectif d'évaluer 1'activité de la Consultation Mémoire de Proximité de Haute Côte d'Or en décrivant le profil sociodémographique, diagnostique et thérapeutique des patients et le panel des ressources, médicamenteuses et non médicamenteuses, leur ayant été proposé. METHODOLOGIE : Ont été sélectionnés rétrospectivement les primo-consultants venant pour bilan initial d'une plainte cognitive de 2013 à 2016. Les données ont été recueillies lors des deux consultations du parcours hospitalier du patient par l'analyse des fiches « CIMA» et des courriers médicaux de consultation. RESULTATS: 539 patients ont été inclus : âge moyen 79.5 ± 8.6 ans, 66% de femmes, de bas niveaux scolaires (67,3%) et vivant majoritairement à domicile (93,3%). Les patients ont été adressés de façon décroissante par le médecin traitant, un service d'hospitalisation ou par accès direct et le principal motif de consultation était une plainte mnésique (80,9%). L'activité représentait sur 4 ans 22,2% des besoins estimés sur le territoire. Le MMSE moyen était de 21,6 ± 5.6 mais les patients ont consulté en majorité au stade trouble neurocognitif majeur (54,7%). La maladie d 'Alzheimer était la principale étiologie (43,7% de MA pures et 30.8% de MA mixtes parmi les TNC Majeurs). La prescription de traitements spécifiques était faible (41.9% pour les MA pures et 37.4% pour les MA 1nixtes) mais ses indications respectées. Les interventions non médicamenteuses étaient plus souvent prescrites : 276 actions mises en place chez les 335 patients souffrant d'un TNC, réparties en hôpital de jour thérapeutique, Equipe Spécifique Alzheimer, accueil de jour puis orthophonie. CONCLUSION : Ce travail montre que le diagnostic est globalement correctement effectué et exprimé selon la nomenclature avec une cohérence entre les items du diagnostic. Cependant les bilans neuropsychologiques ne sont pas systématiques dans les TNC mineurs alors qu'ils régulièrement réalisés dans les TNC majeurs, où leur pertinence est discutable, surtout en situation de pénurie de neuropsychologues. De même, certaines IRM sont réalisées à des stades sévères alors qu'un scanner est réalisé sur des stades débutants, en désaccord avec les recommandations. Le point principal d’amélioration est le faible taux de traitement spécifique de la maladie d 'Alzheimer.