Date : 2017
Type : Livre / Book
Type : Thèse / ThesisLangue / Language : français / French
Personne âgée fragile -- Dissertation universitaire
Gériatrie -- Dissertation universitaire
Oncologie médicale -- Dissertation universitaire
Recherche qualitative -- Dissertation universitaire
Médecine de famille -- Dissertation universitaire
Résumé / Abstract : Introduction : La prise en compte de l’hétérogénéité des patients âgés atteints de cancer et la personnalisation de la prise en charge qui en découle commencent à s’inscrire dans les pratiques. Mais, alors que la relation oncologue-gériatre commence à s’installer, les médecins généralistes (MG) semblent insuffisamment inclus dans la prise en charge de leurs ainés en situation oncologique. Ainsi, notre étude visait à recueillir l’expérience quotidienne ainsi que les attentes des MG face aux personnes âgées (PA) atteintes de cancer. Matériel et méthode : Nous avons réalisé une étude qualitative utilisant la méthode des entretiens semi-dirigés auprès de MG champardennais. Les focus groups ont été réalisés suivant un guide d’entretien prédéterminé puis retranscrits en verbatim. Le nombre de focus groups à réaliser était déterminé par la saturation des données. Résultats : Trois focus groups (16 MG) ont été réalisés entre décembre 2016 et mars 2017. Les MG ont une connaissance empirique du concept de fragilité et repèrent leurs patients âgés fragiles grâce à leur ressenti plutôt que par l’utilisation de scores. Pour eux, les comorbidités, l’âge et les déficiences ne sont pas des freins au diagnostic précis de cancer. Par ailleurs, le gériatre semble être un bon relai pour porter leur voix lors des réunions de concertation pluridisciplinaire (RCP). Pourtant, le parcours oncogériatrique ne leur est pas suffisamment connu ni accessible. De plus, ils regrettent un manque de communication avec le secteur hospitalier et ressentent un sentiment d’exclusion et de frustration, notamment lorsque leurs patients leur échappent. Néanmoins, ils reconnaissent leurs lacunes concernant les traitements oncologiques. En outre, afin de faciliter les échanges, des courriers plus fréquents de leur part, une accessibilité au dossier communicant de cancérologie et un contact téléphonique plus systématique de la part de l’hôpital étaient suggérés. Conclusion : Les MG montrent leur désir de s’impliquer davantage dans la prise en charge des PA atteintes de cancer. Afin de concrétiser cette volonté, ils proposent, afin de collaborer avec les oncologues, d’inclure des consultations de MG dans les protocoles de suivi des PA atteintes de cancer ainsi qu’un temps dédié au contact des MG lors des consultations d’EGG.