Motifs de refus de la vaccination anti papillomavirus étude qualitative réalisée auprès des parents de jeunes filles entre 11 et 19 ans en Haute Normandie / Alice Huchet ; sous la direction de Jean Thiberville

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Vaccin antipapillomavirus

Papillomavirus

Médecine générale

Vaccination -- Déontologie

Droit des patients à l'information

Thiberville, Jean (1955-....) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Verspyck, Éric (1962-.... ; gynécologue obstétricien) (Président du jury de soutenance / praeses)

Sabourin, Jean-Christophe (1961-.... ; médecin pathologiste) (Membre du jury / opponent)

Jacquot, Serge (1959-.... ; enseignant-chercheur en immunologie) (Membre du jury / opponent)

Université de Rouen Normandie (1966-....) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Relation : Motifs de refus de la vaccination anti papillomavirus étude qualitative réalisée auprès des parents de jeunes filles entre 11 et 19 ans en Haute Normandie / Alice Huchet ; sous la direction de Jean Thiberville / , 2017

Résumé / Abstract : Contexte : En France, on compte chaque année 2800 cancers du col utérin dont 1100 décès. Le cancer du col utérin se situe donc au 12ème rang des cancers féminins en France. Pourtant, la couverture vaccinale HPV est actuellement la plus basse d’Europe, elle atteint à peine, 13,7% pour 3 doses. Méthode : Cette étude qualitative par entretiens semi-dirigés auprès de treize parents de jeunes filles de 11 à 19 ans en Haute-Normandie, vise à mettre en évidence les freins à cette vaccination dans cette population. Résultats : Dans un contexte de défiance envers l’état et les institutions, il persiste de nombreuses interrogations sur le vaccin papillomavirus, notamment sur son innocuité et ses conséquences à long terme. Les parents s’estiment être mal informés. La médiatisation d’effets secondaires graves attribués à cette vaccination, l’hésitation des médecins et le prix du vaccin sont de véritables obstacles à cette vaccination. La connotation sexuelle du vaccin persiste malgré les modifications du calendrier vaccinal datant de 2013. La responsabilité des risques du vaccin pèse sur les parents qui ont des difficultés à prendre leur décision. Conclusion : Les parents réclament une information plus lisible et plus accessible à propos du vaccin anti-papillomavirus. L’e nsemble des médecins généralistes doit être formé à avoir un discours unitaire, convaincant, rassurant, et scientifiquement valide sur le vaccin, qu’ils puissent partager avec leurs patients. La diminution du coût du vaccin, l’adaptabilité de l’âge de la vaccination et la poursuite des recherches sur le vaccin et les adjuvants pourraient rendre son acceptabilité meilleure. Enfin, une campagne de vaccination plus visible et un meilleur accès à la vaccination en France pourraient permettre une amélioration de la couverture vaccinale.