Date : 2016
Editeur / Publisher : [Lieu de publication inconnu] : [éditeur inconnu] , 2016
Type : Livre / Book
Type : Thèse / ThesisLangue / Language : français / French
Classification Dewey : 610
Résumé / Abstract : Introduction : Un diagnostic tardif du VIH, retrouvé dans 45% des cas, est une perte de chance. Les médecins généralistes ont une place stratégique dans le dépistage du VIH mais leur implication est variable. Un rapport sexuel est le mode de contamination probable du VIH dans 98% des cas en France. Quand une proposition de dépistage du VIH est faite en consultation de médecine générale, y a-t-il plus souvent abord de la sexualité ? Méthode : Il s'agit d'une étude quantitative, de type cas-témoin appariés, 2 témoins pour un cas. Les investigateurs sont des internes en stage de médecine générale au cours de leur semestre. Ils répondent à un questionnaire en ligne sur trois consultations consécutives dont une avec proposition de sérologie du VIH. Le critère de jugement principal est le rapport de cote de l'abord de la sexualité chez les patients à qui une proposition de sérologie du VIH est faite par rapport à ceux à qui ce n'est pas proposé. L'analyse statistique s'est faite avec les logiciels Excel 2013 et R ; elle a comporté une régression logistique univariée et multivariée conditionnelle pour données appariées. Résultats : Sur 101 internes éligibles, 98 sont recrutés ; parmi eux 25 ont inclus des patients, avec une majorité de femmes (76%) ; l'âge moyen était 26.4 ans. Au total, 141 patients ont été inclus. Quand une proposition de sérologie est faite, la sexualité est abordée plus fréquemment en consultation de médecine générale que quand elle n'est pas faite avec un rapport de côte de 56,05 [7,63-411,57], mais dans 34% des cas la proposition est faite sans abord de la sexualité. Discussion : Ce travail a permis de discuter du lien entre proposition de sérologie et abord de la sexualité et des motifs pouvant y donner lieu, malgré un recrutement plus faible qu'attendu et un défaut de représentativité. Conclusion : En consultation de médecine générale, quand une proposition de sérologie est faite, la sexualité est abordée plus fréquemment que quand elle n'est pas faite. Des outils, comme la communication brève, adaptés à la médecine générale pourraient être développés pour augmenter le dépistage du VIH.