Personne de confiance et directives anticipées : représentations et connaissances des médecins généralistes en médecine ambulatoire : étude qualitative / Chloé Leclercq et Marine Pannet ; sous la direction de Christian Dupraz

Date :

Editeur / Publisher : [Lieu de publication inconnu] : [éditeur inconnu] , 2016

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Testaments de vie

Médecine générale

Personne de confiance

Relations médecin-patient

Dupraz, Christian (19..-.... ; médecin) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Université Claude Bernard (Lyon ; 1971-....) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Relation : Personne de confiance et directives anticipées : représentations et connaissances des médecins généralistes en médecine ambulatoire : étude qualitative / Chloé Leclercq et Marine Pannet ; sous la direction de Christian Dupraz / Lyon : Bibliothèque Lyon 1 , 2017

Résumé / Abstract : Chaque praticien est confronté au cours de son exercice aux situations de fin de vie. Le modèle de la relation entre le médecin et son patient a évolué au cours des années, il est passé du paternalisme à celui de l'autonomie et de la décision partagée, appuyé par la législation et le Code de Santé Publique. La personne de confiance et les directives anticipées prennent alors tout leur sens. En 2012, d'après l'Observatoire National de Fin de Vie, seuls 36% des patients avaient désigné une personne de confiance et 2,5% avaient rédigé des directives anticipées. L'hypothèse était que ce faible taux de déclaration par des patients en fin de vie était lié à des difficultés des médecins généralistes à aborder la thématique des directives anticipées avec leurs patients et qu'ils ne les incitaient pas assez à déterminer leur personne de confiance. Une étude qualitative d'intervention était réalisée pour appréhender cette problématique auprès de médecins généralistes de la Drôme, par le biais de focus groupe et entretiens individuels semi-dirigés. Ses objectifs étaient de déterminer ce qui motive ou freine les médecins généralistes à en parler avec leurs patients, et de définir ce qui pourrait améliorer cet abord relationnel, afin de mieux inviter les patients à choisir une personne de confiance de manière anticipée et déterminer leurs directives anticipées, devenues opposables dans le cadre de la nouvelle loi. Le constat était que les médecins généralistes voyaient la personne de confiance et les directives anticipées comme une aide et une continuité de la décision partagée. Ceci leur permettait d'avoir une meilleure légitimité dans leurs pratiques en contexte de fin de vie. L'utilisation de ces deux outils était freinée par les nombreuses représentations qu'ils avaient a priori : difficulté d'expliquer, de parler de la mort et de trouver le moment adéquat ; anticiper une situation hypothétique ; surcharge administrative, chronophage ; peur des émotions provoquées, pour eux, pour leurs patients, et pour la personne de confiance par cette discussion. Une vulgarisation à grande échelle de ces deux notions, ainsi qu'une meilleure formation à ce niveau permettraient aux médecins généralistes d'être plus à l'aise pour aborder le sujet avec leur patient