Intracellular fate of AAV particles in human Dendritic Cell and impact on Gene Transfer / Axel Rossi ; sous la direction de Anna Salvetti et de Hildegard Büning

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : anglais / English

Dependovirus

Tolérance immunitaire

Cellules présentatrices d'antigènes

Réponse immunitaire

Décapsidation virale -- Dissertation universitaire

Techniques de transfert de gènes -- Dissertation universitaire

Salvetti, Anna (Directeur de thèse / thesis advisor)

Büning, Hildegard (1969-....) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Faure, Mathias (19..-....) (Président du jury de soutenance / praeses)

Grimm, Dirk (Rapporteur de la thèse / thesis reporter)

Davoust, Jean (19..-....) (Rapporteur de la thèse / thesis reporter)

Adriouch, Sahil (1975-....) (Membre du jury / opponent)

Dutartre, Hélène (19..-.... ; chercheuse en virologie) (Membre du jury / opponent)

Université de Lyon (2015-....) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

École doctorale de Biologie Moléculaire Intégrative et Cellulaire (Lyon) (Ecole doctorale associée à la thèse / doctoral school)

Centre de Médecine Moléculaire de Cologne (Laboratoire associé à la thèse / thesis associated laboratory)

École normale supérieure de Lyon (2010-...) (Autre partenaire associé à la thèse / thesis associated third party)

Centre International de Recherche en Infectiologie (Lyon ; 2013-....) (Laboratoire associé à la thèse / thesis associated laboratory)

Résumé / Abstract : Les vecteurs viraux dérivés du virus adéno-associé (AAV) apparaissent depuis deux décennies, comme des outils efficaces pour le transfert de gène in vivo. Cependant, malgré une faible immunogénicité et une absence de toxicité in vivo, leur optimisation requiert encore un effort important vers une meilleure compréhension de leur biologie et, en particulier, de leur interaction avec le système immunitaire. Au cours de ce travail de thèse, nous avons utilisé une méthode de sélection dirigée in vitro dans le but d’obtenir un variant de capside capable de transduire efficacement un type cellulaire non-permissif aux vecteurs AAV : les cellules dendritiques (DC). En effet, ces cellules jouent un rôle primordial dans l’établissement de la réponse immunitaire et, par conséquent, dans la persistance de l’expression du transgène in vivo. Cette technologie, très répandue dans la communauté AAV, a permis de sélectionner un variant de capside aux propriétés très intéressantes. La mutation sélectionnée, caractérisée in vitro comme induisant une instabilité de la capside, a permis d’identifier et de surmonter un point de blocage majeur dans le processus de transduction des DC par les vecteurs AAV consistant dans l’étape de décapsidation du génome du vecteur dans le noyau cellulaire. De manière intéressante, le variant obtenu exhibe un avantage en terme de transduction non seulement dans les DC mais aussi dans différents modèles de cellules primaires humaines (e.g. HUVEC) ou animales (OBC), peu ou pas permissive à l’AAV. De plus, des expériences de transfert de gène in vivo réalisées dans un modèle murin, indiquent que le variant sélectionné conduit à une meilleure expression du transgène, possiblement due à la mise en place d’un processus de tolérisation. Les propriétés remarquables de ce variant de capside, font de lui un candidat intéressant pour des applications médicales.

Résumé / Abstract : Vectors derived from the Adeno-associated virus (AAV) have emerged as an efficient system for in vivo gene transfer. However, despite their low immunogenicity and good tolerance in vivo, a better characterization of the host-AAV interaction is required to be able to fully exploit AAV’s potential fora gene therapy or gene vaccination. In this PhD project, we have used an in vitro directed evolution strategy to select an AAV capsid variant able to transduce human dendritic cell (DC), a non-permissive cell type which plays a critical role in the initiation of immune responses and, consequently, on the persistence of the expression of transgene in vivo. This procedure allowed us to identify an AAV variant characterized by a decreased stability of the capsid in vitro. The use of this mutant as a vector to transduce human DC resulted in an improved uncoating of the vector genome in the cell nucleus, thus identifying this step as major barrier toward DC transduction. Interestingly, the selected variant also displayed an increased transduction efficiency not only in DC but also in different primary human and animal cell types, poorly or non-permissive to AAV. Finally, when injected in mice, this AAV variant resulted in a higher expression of the transgene, associated to a low level of immune responses, suggesting the induction of tolerant state. The remarkable features suggest that our selected variant capsid is a promising candidate for medical applications.