Date : 2016
Editeur / Publisher : [Lieu inconnu] : [éditeur inconnu] , 2016
Type : Livre / Book
Type : Thèse / ThesisLangue / Language : français / French
Syndromes des apnées du sommeil
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Résumé / Abstract : Introduction : La prévalence du SAHOS est estimée à 4 à 6% de la population adulte. De précédentes études démontraient que cette pathologie était largement sous-diagnostiquée et insuffisamment connue des généralistes. L’objectif de cette étude était de faire un état des lieux des connaissances et des pratiques des généralistes vis-à-vis du SAHOS dans les Pyrénées-Orientales ; puis d’en comparer les résultats avec ceux de études de Pontier et coll. (2007) et Billiart et coll. (2002). Matériel et Méthode : Il s’agit d’une enquête quantitative descriptive, réalisée par questionnaire téléphonique auprès de généralistes des Pyrénées-Orientales tirés au sort jusqu’à obtenir 100 réponses. La méthodologie est reprise de précédents travaux. Résultats : Le taux de réponse était de 67%. Les praticiens interrogés suivaient en moyenne 6,9 SAHOS dans leur patientèle. Concernant les signes évocateurs, 89% citaient le ronflement et 87% l’obésité. En revanche seulement 42% citaient l’hypertension artérielle et 40% la recherchaient à l’examen physique. Au sujet des complications, seuls 46% mentionnaient le risque d’AVC. Le niveau de connaissances dépendait du nombre de SAHOS suivis et de l’année de thèse, 67% avaient obtenu leur thèse après 1990. Il était en effet significativement plus élevé pour les thèsés après 1990 (p<0,05). D’autre part, ces derniers suivaient 1,75 fois plus de SAHOS (p=0,01). Seulement 60% des médecins citaient la polygraphie ventilatoire comme moyen diagnostique et 25% connaissaient le seuil d’IAH définissant le SAHOS. Enfin, à peine 30% des praticiens s’impliquaient dans le suivi de l’appareillage par ventilation, 47% dans la vérification de sa tolérance et 44% dans l’évaluation de l’observance. Discussion - Conclusion : Les signes cliniques du SAHOS les moins évidents sont encore mal connus. De même, les connaissances des complications du SAHOS demeurent insuffisantes. Malgré un nombre de SAHOS suivis plus important que dans les études précédentes, les connaissances des examens diagnostiques restent également insuffisantes. Concernant les pratiques, un nombre insuffisant de médecins connaissent le principe de fonctionnement de la ventilation en PPC qui est pourtant citée comme traitement du SAHOS par la totalité d’entre eux, cela peut expliquer pourquoi l’implication des médecins dans le suivi du traitement par PPC n’est pour l’instant pas optimale. En revanche, nous avons observé une amélioration très significative des réponses à la quasi-totalité des items du questionnaire entre 2007 et 2016