Date : 2016
Editeur / Publisher : Limoges : SCD de l'Université de Limoges , 2016
Type : Livre / Book
Type : Thèse / ThesisLangue / Language : français / French
Médecins généralistes -- France -- Haute-Vienne (France)
Centres de soins, d'accompagnement et de prévention en addictologie
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Résumé / Abstract : Introduction : L’alcool est la substance psychoactive la plus consommée en France et la 2ème cause de mortalité prématurée. La complexité du trouble d’usage d’alcool nécessite un travail pluri disciplinaire et une prise en charge à long terme ; d’où l’intérêt des dispositifs addictologiques ainsi que les associations d’entraide et de prévention. Objectifs : Décrire l’usage par les médecins généralistes de la Haute-Vienne des dispositifs addictologiques du département., les freins qu’ils rencontrent dans l’orientation vers ces structures et les solutions qui seraient susceptibles de les intéresser pour améliorer leur prise en charge et l’utilisation de ces dispositifs. Méthode : Il s’agit d’une étude descriptive intéressant les médecins généralistes du département. Ils ont été sollicités par email via un questionnaire de 18 questions afin de vérifier leurs connaissances des dispositifs addictologiques et autres organismes pouvant les aider dans leur prise en charge. Résultats : 81 réponses sur 236 emails envoyés ont pu être exploitées, soit un taux de réponse de 34,3 %. 74 médecins (91,4 %) ont déjà pris en charge un TUA. 68 répondeurs (84 %) n’ont jamais eu recours à une ELSA. Cependant, 86,4 % ont déjà adressé un patient en hospitalisation principalement pour des sevrages simples et complexes. 71,6 % des répondeurs n’ont jamais eu recours à un CSSR et 64,2 % n’ont jamais adressé de patient vers un CSAPA. Les freins prédominants rencontrés sont le refus de prise en charge par le patient pour 66 médecins (81,4 %) et le manque d’informations sur les structures pour 47 répondeurs (58 %). Les solutions qui ressortent afin d’améliorer et faciliter l’utilisation de ces structures sont un numéro de téléphone unique dans le but d’hospitaliser un patient pour 63 médecins (79,7 %) et avoir une meilleure visibilité et être mieux informé sur les différents dispositifs addictologiques pour 59 praticiens (74,7 %). Conclusion : Cette étude permet de faire un état des lieux sur la pratique des médecins généralistes de la Haute-Vienne et leur recours aux dispositifs addictologiques dans la prise en charge d’un TUA. Cela montre que les médecins utilisent peu certaines de ces structures car ils ont un manque de connaissances de ces dernières même si le refus du patient d’une éventuelle prise en charge reste le principal frein dans l’orientation vers ces structures.
Résumé / Abstract : Introduction : The alcohol is the most psychoactive substance consumed in France and the 2nd premature cause of death. Alcohol use disorder complexity requires a pluri disciplinary work and a long-term care ; that’s where addictologiques devices and the mutual aid and prevention associations. Objectives : Describe the use by the general practitioners of the Haute-Vienne of addictologiques devices of the department, the brakes wich they meet in the orientation towards these structures and the solutions which would may interest them to improve their management and the use of these devices. Method : It’s a descriptive study interesting the general practitioners of the department. They where requested by email via a questionnaire of 18 questions to check their knowledge of addictologiques devices and the others organismes which can help them in their coverage. Results : 81 questionnaires on 236 sent emails where able to be exploited, that’s a rate of 34,3 % answer. 74 practitioners (91,4 %) have already taken care an AUD. 68 responders (84 %) have never turned to an ELSA. However, 86,4 % have already sent a patient in hospitalisation mainly for simple and complex withdrawal. 71,6 % responders have never turned to a CSSR and 64,2 % have never sent a patient to a CSAPA. The predominant brakes are the denial of care by the patient for 66 practitioners (81,4 %) and the lack of informations on the structures for 47 responders (58 %). The solutions to improve and facilitate the use of these structures are an only phone number to hospitalizing a patient for 63 practitioners (79,7 %) and a better visibility and be better informed about the different addictologiques devices for 59 practitioners (74,7 %). Conclusion : This study allows a current situation on the general practitioners of the Haute-Vienne and their utilisation of addictologiques devices in the management of AUD. It shows that the doctors use little some of the structures because they have a lack of knowledge of the latter even if the denial of the patient of possible care remains the main brake in the orientation towards these strucutres.