La pose de l'implant contraceptif en Médecine Générale en Poitou-Charentes : état des lieux des pratiques / Maïténa Nécibar ; [sous la direction de] Pierrick Archambault [et de] Richard Maréchaud

Date :

Editeur / Publisher : [Lieu de publication inconnu] : [éditeur inconnu] , 2016

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Contraception -- France -- Poitou-Charentes (France)

Dispositifs intra-utérins

Médecine générale -- France -- Poitou-Charentes (France)

Classification Dewey : 610

Archambault, Pierrick (médecin) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Maréchaud, Richard (Directeur de thèse / thesis advisor)

Gomes, José (19..-.... ; professeur de médecine) (Président du jury de soutenance / praeses)

Archambault, Pierrick (médecin) (Membre du jury / opponent)

Fritel, Xavier (1963-.... ; médecin) (Membre du jury / opponent)

Université de Poitiers (1896-....) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Université de Poitiers. UFR de médecine et de pharmacie (Autre partenaire associé à la thèse / thesis associated third party)

Relation : La pose de l'implant contraceptif en Médecine Générale en Poitou-Charentes : état des lieux des pratiques / Maïténa Nécibar ; [sous la direction de] Pierrick Archambault [et de) Richard Maréchaud / [Lieu de publication inconnu] : [éditeur inconnu] , 2016

Résumé / Abstract : Le nombre d'IVG en France reste élevé malgré une offre et une couverture contraceptive importante. L'implant contraceptif est le contraceptif le plus efficace selon l'OMS (Indice de Pearl proche de 0) mais il est pourtant très peu utilisé en France. Le but de cette étude était de déterminer quels étaient les freins à la pose de l'implant contraceptif en médecine générale. Les médecins généralistes ont été 103 à accepter de participer à cette étude (25 % de taux de réponse) en répondant à un questionnaire, tous exerçaient dans les départements des Deux Sèvres ou de la Vienne. Le principal frein à la pose qui a été mis en évidence est le manque de formation à la pose (62%), suivi d'une petite chirurgie nécessaire à la pose (36 %) et au retrait (36%) de l'implant, puis les effets secondaires du contraceptif (32%), le manque de temps (20%), la présence d'un gynécologue à proximité (14,5%), le manque d'intérêt pour cette contraception (5,5%) et l'impression de réticence des patientes (5,5%). Il est proposé par 36 % des médecins généralistes en première intention et par 57 % des médecins en deuxième intention. Dans notre échantillon, 83 % des médecins déclaraient que l'implant contraceptif était du ressort du médecin généraliste et 49% ne posaient pas d'implants. Plus d'un quart des médecins généralistes qui posaient l'implant ont déclaré s'être formés seul. Le manque de connaissance notamment au niveau technique de pose et la petite chirurgie nécessaire était le principal frein à son utilisation, suivi des effets secondaires fréquents de l'implant. Un renforcement de la formation pratique et théorique des médecins serait à envisager pour améliorer l'accès de ce contraceptif aux patientes.