Antibiothérapie parentérale ambulatoire : évaluation des pratiques et limites en milieu rural / Claire Fillit ; sous la direction de Florent Valour

Date :

Editeur / Publisher : [Lieu de publication inconnu] : [éditeur inconnu] , 2016

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Antibiothérapie

Médicaments -- Administration parentérale

Soins médicaux ambulatoires

Patients -- Satisfaction

Valour, Florent (1982-.... ; médecin) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Université Claude Bernard (Lyon ; 1971-....) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Relation : Antibiothérapie parentérale ambulatoire : évaluation des pratiques et limites en milieu rural / Claire Fillit ; sous la direction de Florent Valour / Lyon : Bibliothèque Lyon 1 , 2016

Résumé / Abstract : Évaluer les pratiques et limites de l’antibiothérapie parentérale ambulatoire (APA) en milieu rural auprès de ses trois principaux acteurs : médecins hospitaliers (MH), médecins libéraux (ML), et infirmiers libéraux (IDE). Étude descriptive interrogeant chacune des 3 populations cibles à l’aide de questionnaires électroniques dédiés évaluant par des questions fermées i) les connaissances de l’APA, ii) les pratiques des répondants, et iii) les freins ressentis à son utilisation (échelles de 0 à 10). L’APA était utilisée par 69.6%, 73.3% et 97.7% des 23 MH, 45 ML, et 46 IDE ayant répondu à l’enquête, respectivement. La majorité des répondants dans chaque catégorie l’avait utilisée pour 1 à 5 patients dans les 6 derniers mois. Les principaux antibiotiques utilisés étaient la ceftriaxone et les pénicillines injectables, majoritairement pour des infections respiratoires ou urinaires, des bactériémies et/ou des infections à germes multirésistants. 65.2% des MH et 37.8% des ML estimaient être en lien avec un médecin référent vis-à-vis de l’antibiothérapie, et 55.8% des IDE avaient un référent médical. Les freins les plus représentatifs à la pratique de l’APA étaient l’isolement géographique du patient pour les MH (note médiane, 7 ; IQR, 3.0-9.0), l’accessibilité à la pose d’une voie d’abord veineuse (8 ; IQR, 5.0-9.0) et le manque de formation personnelle à l’APA (7 ; IQR 5.0-9.0) pour les ML, et la surcharge de travail pressentie par les IDE (3.5 ; IQR, 2.0-6.0). IDE et ML déploraient l’absence d’infectiologue référent (3.5 [IQR, 2.0-7.0] et 6 [IQR, 3.5- 8.0], respectivement). La connaissance des risques et bénéfices démontrés de l’APA était significativement moins bonne pour les ML que les MH. L’APA est peu utilisée en milieu rural. Les freins à son utilisation relevés dans ce travail (absence de médecin référent, isolement géographique des patients et faible formation des acteurs de soin) dégagent des axes d’amélioration visant au développement indispensable de cette pratique