Les politiques climatiques et la Panamazonie : l'action des peuples amazoniens et l'économie politique des changements environnementaux / Deborah Delgado Pugley ; sous la direction de Michel Wieviorka et d'Isabel Yepez

Date :

Editeur / Publisher : [Lieu de publication inconnu] : [éditeur inconnu] , 2016

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

REDD+ (environnement)

Climat -- Politique publique -- Amazonie -- 2000-....

Propriété foncière -- Politique publique -- Amazonie -- 2000-....

Ressources naturelles -- Politique publique -- Amazonie -- 2000-....

Autochtones -- Activité politique -- Amazonie -- 2000-....

Environnement -- Protection -- Participation des citoyens -- Bolivie -- 2000-....

Environnement -- Protection -- Participation des citoyens -- Pérou -- 2000-....

Wieviorka, Michel (1946-....) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Yépez del Castillo, Isabel (Directeur de thèse / thesis advisor)

Le Bot, Yvon (19..-....) (Président du jury de soutenance / praeses)

Henríquez Ayin, Narda (Membre du jury / opponent)

Mormont, Marc (1951-.... ; sociologue) (Membre du jury / opponent)

Pleyers, Geoffrey (19..-....) (Membre du jury / opponent)

École des hautes études en sciences sociales (Paris ; 1975-....) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

École doctorale de l'École des hautes études en sciences sociales (Ecole doctorale associée à la thèse / doctoral school)

Université catholique de Louvain (1970-....) (Organisme de cotutelle / degree co-grantor)

Résumé / Abstract : Cette thèse vise à analyser les tentatives de réformer la gestion du foncier et des ressources naturelles qui émanent des politiques environnementales globales, particulièrement en ce qui concerne la haute amazonienne. Elle examine certains des coalitions, des alliances et des stratégies de négociation qui ont accompagné et façonné la politique climatique dès la préparation de la COP15 à Copenhague en 2009 jusqu'à la COP21 à Paris en 2015. Par l'utilisation d'une type d'ethnographie multi situé, l'auteur compare la participation de deux ensembles d'organisations et des mouvements transnationaux (ceux des peuples autochtones e ceux des organisations de conservation des forêts) dans les négociations sur les politiques de réduction des émissions dues à la déforestation et la dégradation des forêts dans les pays en développement (connus comme REDD+). Comment est-ce que les peuples de l'Amazonie se sont servis de l'espace politique créé par les négociations sur les changements climatiques ? Au sein d'une arène normative très dynamique, les mouvements des peuples autochtones sont-ils en mesure d'influencer les changements des rapports entre société globalisée et environnement ? Ont-ils réussi à obtenir une reconnaissance et négocier un meilleur accès aux ressources naturels de par leurs identités ? Arrivent-ils à remettre en question certains des principes qui gouvernent la transformation de ces terres ? En analysent des processus de mobilisation des peuples autochtones en Bolivie et au Pérou, ainsi qu'au niveau transnational, pendant la période 2010-2014 cette thèse vise à enrichir notre compréhension des mouvements sociaux indigènes, rendent compte des ordres mondiales comme un niveau clé pour l'analyse. Cette thèse vise à éclaircir donc la façon dont les mondes politiques globaux, environnementaux et indigènes, articulent la relation entre «humain» et «environnement».

Résumé / Abstract : This thesis aims to analyse the attempts to reform land and resources management policies tha emanate from global environmental political regimes and concern the Upper Amazon region. It examines some of the coalitions, alliances, and negotiation strategies that have accompanied and shaped the process of climate change politics from the preparation of COP 15 in Copenhagen (2009) to the preparation of COP 21 in Paris (2015). Using a form of multi-sited ethnography, it compares and contrasts the involvement in REDD+ (reducing emissions from deforestation and forest degradation in developing countries) negotiations of, on the one hand, Peru and Bolivia, and, on the other hand, two transnational movements, the indigenous peoples movement and the forest conservation coallitions of NGOs. How do indigenous peoples of the Amazon region have occupied the political space created by climate change negotiations? Hav< they succeeded to gain recognition and to negotiate a better access to resources and services? Are they calling into question the assumptions of the regimes that govern the environmental transformation of these lands? Indigenous people's organizations have being targets and partners of environmental and development policies but they have being rarely recognized the capacity to express what is "true for all" in a community of interest. By following key mobilizatior processes of indigenous peoples during the period studied (2010-2014) in Bolivia and Peru as well as in the transnational level this thesis aims to enrich the understanding of indigenous social movements, including normative global orders as a key level of analysis and focusing on the way this political realm articulates the relationship between the "human" and "the environment."