Date : 2016
Editeur / Publisher : Créteil : Université Paris-Est Créteil , 2016
Type : Livre / Book
Type : Thèse / ThesisLangue / Language : français / French
Effets secondaires indésirables des médicaments -- Dissertation universitaire
Automédication -- Dissertation universitaire
Service hospitalier d'urgences -- Dissertation universitaire
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Résumé / Abstract : Objectif – Evaluer la fréquence des effets indésirables médicamenteux (EIM) et des EIM liés à l’automédication observés au service d’accueil des urgences du centre hospitalo-universitaires Henri Mondor à Créteil Méthodes – Etude prospective transversale observationnelle menée auprès de patients majeurs admis aux urgences médicales du CHU Henri-Mondor entre mars et avril 2010. Tirage au sort des périodes d’étude sur le nycthémère. Recueil des données par questionnaire standardisé, administré par des médecins urgentistes investigateurs. Les EIM suspectés étaient signalés par les investigateurs et validés, le cas échéant par un comité d’expert, constitué de thérapeutes. Description et comparaison des patients selon ou non la survenue d’un EIM et d’un EIM par automédication. Les variables d’intérêt recueillies étaient l’âge, le sexe et les comorbidités, les pratiques d’automédication, les modalités d’obtention des médicaments, le nombre et la typologie des médicaments médicalement prescrits ou non, associée aux mécanismes des EIM. Résultats – Parmi les 209 patients inclus, 30 (14,4% ; IC 95% : 9.9-19.9) avaient consulté en raison d’un EIM, dont 7 (3.3% ; IC 95% : 1.4-6.8) étaient liés à l’automédication. Le sex-ratio était le même dans les deux groupes, avec et sans EIM (1,1 vs 1,03 ; P=0,80). Les patients avec EIM étaient plus âgés que ceux sans EIM (65,0 vs 45,7 ans, P<0,0001) et étaient plus grave. La proportion de malades traités par au moins 2 médicaments était plus élevée dans le groupe avec EIM que dans le groupe sans EIM (83,3% vs 49.1% ; P<0.0001). Le nombre moyen de médicaments consommés était significativement plus élevé chez les patients avec EIM que chez ceux sans EIM (5,77 vs 2,72 ; P<0.001). Conclusion – l’incidence des EIM liée à l’automédication apparaît élevée.
Résumé / Abstract : Objectives – To assess rate and characteristics of patients presenting to ED with adverse drug events (ADEs) and particularly those with self-medication ADEs (ADE-SM). Design and setting – A prospective 8-week cross-sectional observational survey was conducted in 2010 in the ED of the teaching hospital Henri Mondor, Créteil. Every day during the enrolment period was divided in 7 time periods that were randomly allocated to patients’ enrolment. Patients and measurements – All adult patients presenting to ED during enrolment periods were screened. Exclusion criteria were self-drug poisoning, inability to complete the questionnaire, or refusal to participate. Trained clinical research assistants collected patient characteristics, and all drugs administered within previous 15 days. Subsequently, hospital disposition was assessed. The causal link between a given drug and subsequent ADE was based on the Naranjo scale. An expert committee reviewed all questionable cases. Results – 395 patients were screened and were 209 subsequently included. Overall, 30 patients presented ≥1 ADE (14,4%) of which 7 ADE-SM (3.3 %). Patients with ADEs were older and presented with a higher severity level than those not presenting with ADEs (65,0 vs 45,7 years, P<0,0001), while sex-ratio did not differ between the 2 groups (1,1 vs 1,03 ; P=0,80). The proportion of patients treated with ≥2 drugs was higher among patients with ADE (83,3% vs 49.1% ; P<0.0001). Most patients had a SM behaviour, particularly women and those less than 65 year-old. Conclusion – Although, ADE is more likely than ADE-SM, ADE-SM was quite frequent in patients presenting to the ED, and mostly among young patients and women.