Date : 2015
Editeur / Publisher : [Lieu de publication inconnu] : [éditeur inconnu] , 2015
Type : Livre / Book
Type : Thèse / ThesisLangue / Language : français / French
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Résumé / Abstract : INTRODUCTION : La loi du 22 Avril 2005 dite « Léonetti » impose une procédure collégiale lors des prises de décisions de limitation ou d’arrêt des traitements (LAT) « inutiles, disproportionnées, ou n’ayant d’autre objet que la seule prolongation artificielle de la vie », quand la personne n’est plus en mesure d’exprimer son avis. Cette procédure collégiale apparait comme une aide précieuse dans ces situations délicates mais semble peu connue et/ou peu utilisée. L’objectif principal était d’explorer le ressenti des médecins généralistes : aide ou contrainte ? Les objectifs secondaires étaient de faire un état des lieux de leur pratique, un point sur leurs connaissances, de savoir quelles formations ils souhaitent recevoir. METHODES : Une étude quantitative a été réalisée auprès des 200 médecins généralistes du département de la Mayenne. RESULTATS : 53 médecins ont répondu. 44 ont déjà été confrontés aux décisions de LAT. 41 prenaient toujours à souvent l’avis de l’équipe paramédicale, 23 consultaient un confrère, 38 recherchaient les souhaits du patient, 28 l’inscrivaient dans le dossier médical. 25 médecins sur 32 souhaitaient une formation complémentaire. La procédure collégiale apparaissait comme une aide pour 24 médecins, une contrainte pour 12 médecins, et 17 médecins ont déclaré ne pas la connaitre. CONCLUSION : La procédure collégiale apparait majoritairement comme une aide. Mais, elle reste encore méconnue, et les conditions imposées sont insuffisamment respectées. Il reste donc des efforts à faire sur la formation et l’information.
Résumé / Abstract : INTRODUCTION: The law of April 22, 2005 called "Leonetti" requires a collegial procedure when taking decisions for limiting or stopping treatment (LAT) "unnecessary, disproportionate, or having no other object than a sole vartificial extension of life " when the patient is no longer able to express his opinion. This collegial procedure appears to be a great help in these delicate situations but seems little known and / or little used. The main objective was to explore the feelings of GPs: help or stress? Secondary objectives were to make an inventory of their practice, to evaluate their knowledge, to estimate what training they could get. METHODS: A quantitative study has been conducted with the 200 general practitioners in the department of Mayenne. RESULTS: 53 physicians responded. 44 have already been confronted with the decisions of LAT. 41 often or always took to the opinion of the paramedical team, 23 consulted a colleague, 38 sought the patient's wishes, 28 recorded it in the patient's file. 25 out of 32 doctors wanted additional training. The collegiate procedure appeared as an aid to 24 doctors, a constraint for 12 doctors and 17 doctors said they did not know of it. CONCLUSION: The collegiate procedure majorly appears as an aid. But it is still unknown, and the conditions imposed are not sufficiently met. There remains work to do on the training and the information offered.