Programme Sophia et diabète : ressenti des patients de l’Indre / par Amélie Darlot ; sous la direction de M. le Pr Jean Robert

Date :

Editeur / Publisher : [Lieu de publication inconnu] : [éditeur inconnu] , 2015

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Diabète non-insulinodépendant -- Prévention

Éducation des patients

Accompagnement individuel

Patients -- Satisfaction

Robert, Jean (19..-.... ; médecin) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Université de Tours (1971-....) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Université de Tours. UFR de médecine (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Relation : Programme Sophia et diabète : ressenti des patients de l’Indre / par Amélie Darlot ; sous la direction de M. le Pr Jean Robert / Tours : SCD de l'université de Tours , 2015

Résumé / Abstract : Environ 3 millions de patients sont atteints de diabète de type 2. Cependant les médecins généralistes ont des difficultés à faire adhérer leur patient aux règles hygiénodiététiques (RHD), prérequis à leur prise en charge. Le respect des Recommandations de Bonnes Pratiques n’est pas optimum. Devant l’accroissement de la prévalence du diabète et de son coût, l’Assurance Maladie a développé le programme Sophia inspiré du Disease Management (DM). Objectifs : L’objectif principal était d’explorer les bénéfices que tiraient les patients de l’Indre du programme Sophia et l’objectif secondaire était de savoir comment ils se servaient des différentes ressources du programme. Méthode : Etude qualitative descriptive par entretiens semi-dirigés. 12 patients diabétiques adhérents à Sophia ont été interrogés. Les entretiens ont été retranscrits intégralement selon la méthode inductive pure. Les données obtenues ont été analysées par un codage descriptif, puis thématique, et enfin matriciel. Résultats : Pour la plupart des patients l’adhésion au programme était motivée par l’accès à une source d’informations. Pour les autres, l’adhésion était passive et recommandée par des médecins. Seuls 3 patients ont été appelé par les infirmiers Sophia. La lecture des documents reçus à la maison était superficielle surtout chez les patients en rupture avec le suivi des RHD. Il n’y a eu aucun changement de comportement. Conclusion : L’apport d’informations seul ne suffit pas à l’éducation thérapeutique des patients. Pour améliorer la performance du programme Sophia, le médecin généraliste devrait être associé car il est au coeur de la prise en charge des patients diabétiques.

Résumé / Abstract : Type 2 diabetes affects about 3 millions of patients. However family practitioners have difficulties adhering to their patients physical activity and dietetics, pre-requisites to the diabetes management. The respect of practice guidelines for diabetes is not optimal. Facing an increased prevalence of diabetes as well as its cost, French health insurance developed a program inspired from Disease Management, the Sophia Program. Objectives : The primary outcome was to explore benefits for the patients from the Sophia Program in a specific French department (Indre). The secondary outcome was to evaluate how patients were using the various resources of the program. Method : Qualitative and descriptive study using semi-structured interviews. 12 diabetic patients members of Sophia were questioned. Interviews have been fully transcribed in accordance with pure inductive method. Resulting data have been analysed by descriptive, thematic, and matrix coding. Results : For most patients, adhesion to the program was motivated by getting access to a source of informations on their condition. For others, the adhesion was passive and recommended by their physicians. Only three of them were called by the Sophia nurses. Informative documents sent to patient’s homes were only superficially read, especially for the patients who were not followed the recommendations for physical activity and dietetics. There was no lifestyle modification. Conclusion : Information alone is not enough to educate patient. To enhance Sophia program performance, the general practitioner should be involved, since he is central in the care process for diabetic patients.