Etude descriptive sur le ressenti des lycéennes concernant l’information sur la contraception et la place du médecin généraliste en tant qu’interlocuteur : une étude un an après la mise en place du Pass contraception en Limousin / par Anne Baudrier ; [sous la direction de Marie-Paule Pautout]

Date :

Editeur / Publisher : [Lieu de publication inconnu] : [éditeur inconnu] , 2015

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Contraception des adolescentes

Médecins généralistes

Prévention

Pautout Guillaume, Marie-Paule (19..-....) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Université de Limoges (1968-....) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Université de Limoges. Faculté de médecine et de pharmacie (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Relation : Etude descriptive sur le ressenti des lycéennes concernant l’information sur la contraception et la place du médecin généraliste en tant qu’interlocuteur : une étude un an après la mise en place du Pass contraception en Limousin / par Anne Baudrier ; [sous la direction de Marie-Paule Pautout] / Limoges : SCD de l'Université de Limoges , 2015

Résumé / Abstract : L’accès à la contraception des mineures, enjeu de santé publique, doit passer par une prévention efficace, et par conséquent une information de qualité. Cette mission rentre dans le domaine des compétences du médecin généraliste. Cette étude a pour objectif d’évaluer le ressenti de lycéennes du Limousin de 15 à 18 ans concernant le médecin généraliste en tant qu’interlocuteur sur la contraception : se sentent-elles bien informées ? Quels sont les freins qui les empêchent de consulter ? Ont-elles des attentes particulières ? Suite au lancement du Pass’contraception en mai 2014, cette étude a cherché à évaluer la connaissance du Pass’ auprès des lycéennes à qui il se destine. Les résultats de cette étude menée en 2015 auprès de 555 lycéennes ont montré que le médecin généraliste n’est pas un interlocuteur privilégié. Si les adolescentes ne sont pas en attente d’information complémentaire auprès de leur médecin pour 72%, elles attendent néanmoins de lui un investissement plus important. Assurer la relation de confidentialité, devancer leur timidité, répéter les informations au moment du renouvellement : telles sont certaines des attentes des adolescentes. Le frein à la consultation le plus important cité reste l’appréhension d’un examen gynécologique pour 42%, injustifié pourtant. Le Pass’contraception, dont l’objectif peut répondre à l’attente de la gratuité de contraception, n’est pas connu pour l’instant pour 90% d’entre elles. Une consultation dédiée à la contraception est une solution plébiscitée par les jeunes filles. Celle-ci permettrait au moins de renforcer la place du médecin généraliste dans son rôle de prévention.

Résumé / Abstract : Access to contraception for young people, a major societal concern, is smoothened by efficient prevention means, and especially quality information supports. General practitioners are one of the keys to such access to contraction. In this context, this study reports on the statistical evaluation of the role of their general practitioners in terms of access towards contraceptive means and/or information about contraception, for 15-18 years old high school students, living in Limousin area, in 2015 : do they feel well informed ? Do they feel comfortable consulting their physician ? What are they expecting from him? Moreover, this study also aims at evaluating their knowledge of Pass’contraception implemented since May 2014. As a result of such study conducted over 555 high school students, we can see that their general practitioner is not their privileged point of contact. Although 72% of them do not expect any additional information from their physician, they expect a deeper investment from him. They also expect the confidentiality in their doctor-patient relationship, and would appreciate if the physician could anticipate their questions and repeat the information when they renew their contraception mean. The fear of a gynaecological examination – although unjustified -prevents 42% of them to consult their physician. The Pass’contraception, which could meet the expectations of young women in terms of gratuity of the contraceptive means, remains today unknown of 90% of them. An attractive solution for these young women would be a specific appointment, dedicated to contraception. It would also confirm the role of the general practitioner in terms of prevention.