Evaluation des pratiques professionnelles lors de la prescription d’une contraception chez les médecins généralistes en Limousin en 2014 / par François-Louis Fleurat ; [sous la direction de Marie-Paule Pautout-Guillaume]

Date :

Editeur / Publisher : [S.l.] : [s.n.] , 2015

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Contraception

Recommandations sur le bon usage des médicaments

Médecins généralistes -- Limousin (France)

Pautout Guillaume, Marie-Paule (19..-....) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Université de Limoges (1968-....) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Université de Limoges. Faculté de médecine et de pharmacie (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Relation : Evaluation des pratiques professionnelles lors de la prescription d’une contraception chez les médecins généralistes en Limousin en 2014 / par François-Louis Fleurat ; [sous la direction de Marie-Paule Pautout-Guillaume] / Limoges : SCD de l'Université de Limoges , 2015

Résumé / Abstract : Objectif : Evaluer les pratiques professionnelles des généralistes en Limousin lors de la prescription d’une contraception. Méthodes : Etude transversale descriptive sous forme d’un questionnaire basé sur les dernières recommandations HAS, envoyé à 389 généralistes. Il a été évalué la différence entre les recommandations et les réponses fournies par les médecins. Résultats : 57% des médecins connaissent les recommandations et 45% les ont lues. 66% des médecins consacrent une consultation à la primo prescription d’une contraception, 67% en détaillent le déroulement. 94% prescrivent une C1G/C2G en 1ère intention chez la nullipare sans facteur de risque. 50% ne proposent pas de changement de contraceptif au terme de la prescription d’une C3G/C4G. Les autres prescrivent en majorité une C1G/C2G (79%) et plus rarement un DIU (40%), un implant (8%), un microprogestatif (4%). Les facteurs de risque cardiovasculaires sont bien repérés, 92% ne citent pas de contraceptif contre-indiqué sauf pour la migraine avec aura (59% en citent un) ou un antécédent familial de TVP au 1er degré (65% en citent un). Conclusion : Les consultations de primo-contraception et de suivi sont bien menées. Bien que peu connaissent les recommandations, les médecins prescrivent bien des C1G/C2G au détriment des C3G/C4G. Cependant les DIU, les contraceptifs progestatifs et les méthodes mécaniques sont trop rarement évoqués. L’évaluation et la prise en compte des facteurs de risque cardiovasculaires est à perfectionner. Il n’y a pas de différence significative entre les médecins ayant lu les recommandations et les autres. 2/3 des généralistes n’ont pas modifié leurs pratiques depuis les dernières recommandations.