L'évolution de la fécondité en Grèce depuis 1960 : spécificités et inflexions récentes / Pavlos Baltas ; sous la direction de Christophe Bergouignan et de Byron Kotzamanis

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Fécondité -- Grèce

Classification Dewey : 304.6

Bergouignan, Christophe (1967-....) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Kotzamanis, Byron (1952-....) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Breton, Didier (1972-.... ; démographe) (Président du jury de soutenance / praeses)

Kostaki, Anastasia (Rapporteur de la thèse / thesis reporter)

Université de Bordeaux (2014-....) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

École doctorale Entreprise, économie, société (Pessac, Gironde ; 1991-....) (Ecole doctorale associée à la thèse / doctoral school)

Centre de droit comparé du travail et de la sécurité sociale (Pessac, Gironde) (Laboratoire associé à la thèse / thesis associated laboratory)

Résumé / Abstract : L'analyse longitudinale de la fécondité montre que les valeurs élevées de l’ICF pendant unepremière période (1960-1980) résultent de l'adoption d'un calendrier plus précoce des femmes néesen 1940 et au-delà. Aussi, son effondrement au cours d’une seconde période (1980-2000) est dû à uncalendrier fécond plus mature des femmes nées à partir de 1960. L’augmentation de l’ICF despremières années de 2000 est due au phénomène de récupération des naissances à traversl’augmentation des taux de fécondité à des âges supérieurs à 30 ans. Cette récupération estcependant incomplète car la descendance finale des générations s’est nettement réduite au fil dutemps. En tenant compte de la mortalité, aucune de générations examinées ne s’est complètementreproduite. L'analyse de la fécondité longitudinale selon le rang biologique de naissance de l’enfantmontre un âge moyen à la maternité de plus en plus élevé au premier enfant et l'augmentationsignificative de l’infécondité définitive pour les femmes nées depuis la fin des années 1960. Plus de lamoitié des femmes nées entre 1940 et le début des années 1960 ont obtenu 2 enfants. Le modèlestandard de la famille de deux enfants semble donc apparaître un plus tôt en Grèce que dans d’autrespays européens. Le découplage de la fécondité de la nuptialité, observée dans les pays occidentauxn’a pas encore été confirmée pour la Grèce. Le début de la crise économique a coïncidé avec ladiminution de la fécondité transversale. Le faible recul temporel ne nous permet pas de savoir si cetteréduction aura un impact sur la descendance finale des générations.

Résumé / Abstract : The longitudinal analysis of fertility shows that the low values of the period TF from 1980 to 2000was the result of the postponement of births, as women who born after 1960 were putting offparenthood to later ages which depressed period fertility rates. The increase of period TF in the firstdecade of 2000 is due to fertility “recuperation”, through the increase in fertility rates at ages over 30years old. The recuperation is incomplete and the cohort fertility has significantly reduced over timeAnalysis of cohort fertility by biological birth order shows a mean age of childbearing in first childincreasingly high and a significant increase of childlessness. The 20-25% of woman born from1970 to1975 in Greece will remain childlessness. The reduction of complete fertility in generations is largelydue to the fact that more and more women reaching the age of 49 years old without having achildren. Also the family size is reduced over the generations, two child family becoming the norm.The parity progression ratios reduced at all birth orders and especially a2 and a3. The low percentageof births outside marriage in Greece (6,7% 2013) revealed the important role of marriage inchildbearing. Data from the censuses (1991,2001,2011) show that unmarried women over 49 yearsold, had on average a total fertility between 0,05 to 0,15 children/women and a childlessness ratebetween 85 and 95%. The examination of a series of economic indicators like GDP andunemployment rate alongside with period TF reveals the strong correlation between the twophenomena. The short time series (2009-2012) does not allow us to know whether this reduction ofperiod fertility will have an impact on the cohort fertility.