Quel style de montage pour le Nouvel Hollywood ? / Simon Laisney ; sous la direction de François Thomas

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Cinéma -- 1960-1990

Cinéma -- Production et réalisation

Montage (cinéma)

Cinéma -- Esthétique

Thomas, François (1959-.... ; enseignant à Paris 3) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Moure, José (1960-....) (Président du jury de soutenance / praeses)

Amiel, Vincent (1956-....) (Membre du jury / opponent)

Pisano, Giusy (1963-....) (Membre du jury / opponent)

Université de la Sorbonne Nouvelle (Paris ; 1970-....) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

École doctorale Arts et médias (Paris) (Ecole doctorale associée à la thèse / doctoral school)

Institut de recherche sur le cinéma et l'audiovisuel (Paris) (Laboratoire associé à la thèse / thesis associated laboratory)

Résumé / Abstract : En 1967, sous l’influence du jeune cinéma européen, Hollywood accède à son tour à la modernité : le « Vieil Hollywood » laisse place à un « Nouvel Hollywood ». Ce mouvement de renouvellement du cinéma américain, symboliquement inauguré par Bonnie and Clyde d’Arthur Penn et Le lauréat de Mike Nichols, est, explique-t-on, le fait d’une génération nouvelle de cinéastes, parmi lesquels, outre Penn et Nichols, Francis Ford Coppola, Brian De Palma, George Lucas, William Friedkin,Michael Cimino, Martin Scorsese, Robert Altman, Bob Rafelson, Hal Ashby... Il est aussi le fait d’une génération nouvelle de monteurs, qui, en complicité avec leurs réalisateurs, éprouvèrent de nouvelles formes d’expressivité esthétique et narrative, sans craindre de contrevenir aux règles conventionnelles instituées par leurs aînés ; parfois même en réaction contre ces règles. On peut notamment citer, parmi ces fidèles et précieux collaborateurs, Dede Allen, Walter Murch, Sam O’Steen, Verna Fields, Alan Heim, Paul Hirsch, Robert C. Jones, Richard Marks, ou encore Ralph Rosenblum. Nous veillons à déterminer, dans cette thèse, la part de responsabilité, tant collective qu’individuelle, de cette nouvelle génération de monteurs dans le mouvement de renouvellement esthétique du cinéma américain. Et, au-delà des personnes, d’apprécier ce style de montage néohollywoodien, d’évaluer son importance dans la constitution du style neuf des films américains des années 1970, de même que l’étendue de ses innovations.

Résumé / Abstract : In 1967, under the influence of European art films, Hollywood underwent important changes in the course of the 1960s : « Old Hollywood » was taken over by a « New Hollywood ». This process of renewal of American cinema, which has been symbolically launched by Arthur Penn’s Bonnie and Clyde and Mike Nichols’ The Graduate, is due, it has been said, to the arrival of a new – mostly film-school educated – generation of filmmakers, such as Francis Ford Coppola, Brian De Palma,George Lucas, William Friedkin, Michael Cimino, Martin Scorsese, Robert Altman, Bob Rafelson or Hal Ashby. It is also due to the arrival of a new generation of film editors who did not fear to challenge the doctrine of classical Hollywood editing and break the established rules in order to take a chance and try new ways of telling a story. These films editors are, amongst others, Dede Allen, Walter Murch, Sam O’Steen, Verna Fields, Alan Heim, Paul Hirsch, Robert C. Jones, Richard Marks, or Ralph Rosenblum. Our thesis examines the share of responsability, on both a collective and individual level, of this new generation of film editors in this process of renewal of American cinema in the 1960s and 1970’s. Its goal is, more generally, to determine and appreciate this new editing style, realize its importance and its influence on the Hollywood Renaissance style, as well as the wide range of its innovations.