Date : 2011
Editeur / Publisher : [S.l.] : [s.n.] , 2011
Type : Livre / Book
Type : Thèse / ThesisLangue / Language : français / French
Spyri -- Johanna -- 1829-1901 -- Critique et interprétation
Montgomery -- Lucy Maud -- 1874-1942 -- Critique et interprétation
Burnett -- Frances Hodgson -- 1849-1924 -- Critique et interprétation
Rowling -- Joanne Kathleen -- 1965-.... -- Critique et interprétation
Ende -- Michael -- 1929-1995 -- Critique et interprétation
Orphelins -- Dans la littérature
Résumé / Abstract : Notre étude est basée sur le constat de la grande fréquence des orphelins dans la littérature de jeunesse. Notre objectif est de déterminer si nous pouvons parler de stéréotype littéraire quant à l’orphelin des œuvres pour adolescents. Quelles sont les caractéristiques de l’orphelin dans la littérature de jeunesse ? Pour répondre à cette problématique, nous avons sélectionné cinq œuvres destinées à la jeunesse dans les années 1990. Leur internationalisme et leur dispersion dans le temps permettent d’élaborer une grille d’analyse suffisamment solide pour comprendre le succès de l’orphelinisme auprès du jeune public. Notre corpus comprend : "Heidi" de Johanna Spyri (1880) ; "Anne… La maison aux pignons verts" de Lucy Maud Montgomery (1908) ; "Le jardin secret" de Frances H. Burnett (1911) ; "L’histoire sans fin" de Michael Ende (1979), et Harry Potter à l’école des sorciers de J. K. Rowling (1997). Pour les besoins de l’étude, nous n’avons retenu que les éditions françaises des années 1990. Nous débutons notre recherche en essayant de dresser le portrait le plus complet des orphelins à partir des éléments de l’histoire. Dans un premier chapitre, nous nous concentrons sur les passés de nos protagonistes, et en particulier sur le contexte dans lequel ils sont devenus orphelins. Dans un deuxième chapitre, nous orientons notre travail sur le futur des orphelins, c’est-à-dire sur leur destinée, et notamment la destinée scolaire. Sont-ils les héros d’une même histoire qui se répète ? Le troisième chapitre prend plus de distance avec le sujet ; il se place du point de vue des éditeurs des années 1990. L’orphelinisme est-il un atout dans la stratégie promotionnelle ou est-il passé sous silence ? Enfin, le quatrième et dernier chapitre adopte le point de vue des lecteurs, en analysant la réception des œuvres et le phénomène de l’identification.