Les personnes publiques propriétaires / Benoît Schmaltz ; sous la direction de Jean-François Sestier

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Personnes (droit)

Droits subjectifs

Domaine public

Patrimoine

Droit privé

Droit public -- Philosophie

Classification Dewey : 340

Sestier, Jean-François (19..-.... ; juriste) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Nicinski, Sophie (1972-....) (Président du jury de soutenance / praeses)

Plessix, Benoît (19..-....) (Rapporteur de la thèse / thesis reporter)

Yolka, Philippe (19..-....) (Rapporteur de la thèse / thesis reporter)

Zenati, Frédéric (Membre du jury / opponent)

Université Jean Moulin (Lyon ; 1973-....) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

École doctorale de droit (Lyon) (Ecole doctorale associée à la thèse / doctoral school)

Relation : Les personnes publiques propriétaires / Benoît Schmaltz ; préface de Jean-François Sestier / Paris : Dalloz , 2016

Résumé / Abstract : Comme la propriété privée, la propriété publique a été confondue avec les biens qui n’en sont que les objets. En droit privé, comme en droit public, il est possible, pourtant, de considérer que la propriété n’est pas un bien. Droit subjectif, la propriété est la puissance que le sujet exerce sur les biens. Formellement, elle est le droit de jouir et de disposer des choses conformément au droit objectif. Matériellement, elle variera en fonction du statut de droit objectif qui habilite le sujet de la propriété, le propriétaire. Les personnes publiques, sujets de l’action publique, sont propriétaires sur le fondement d’une compétence que leur assigne immédiatement l’obligation d’agir dans l’intérêt public. La compétence attribue aux personnes publiques un droit de propriété public, affecté au service du seul intérêt public. Envisager les personnes publiques propriétaires au lieu de la propriété des personnes publiques, aura permis de contribuer à la théorie des ordres juridiques partiels comme représentation de la distinction du droit public et du droit privé. Cela conduit à proposer une définition juridique de l’action publique : l’ensemble d’activités mises en œuvre à partir de l’exercice, par les personnes publiques, de leurs droits subjectifs publics, de puissance et de propriété.

Résumé / Abstract : As it is the case for private property, the public property was long time confused with the goods that are its objects. However, in public law as in private law, we should consider that property right is not a good. Being an individual right, the property stands for the power exerted by a subject over goods. Formally, it is the right to enjoy and dispose of goods according to law. Materially, it will vary depending on the applicable law which empowers the owner, subject of the property. Public entities, subjects of public action, are owners based on a competency immediately assigned to them by their duty to act in the public interest. This competency grants to public entities a right to public property only affected to the public interest. Focusing on the public persons as owners instead of considering only their property helps contributing to the theory of partial legal orders (“théorie des ordres juridiques partiels”) as a representation of the distinction between public and private law. This finally leads to suggest a legal definition of the public action as a set of activities implemented by the public persons in the exercise of their subjective rights of property.