Crise, économie et hégémonie en Argentine (1999-2003) / Eduardo Galvez ; sous la direction de Juan Carlos Garavaglia et Enrique Arceo

Date :

Editeur / Publisher : [S.l.] : [s.n.] , 2009

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : espagnol; castillan / Spanish; Castilian

Crises économiques -- Argentine -- 1990-2020

Classes dirigeantes -- Argentine -- 1990-2020

Crises politiques -- Argentine -- 1990-2020

Politique économique -- Argentine -- 1990-2020

Conditions économiques -- Argentine -- 1990-2020

Garavaglia, Juan Carlos (1944-....) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Arceo, Enrique (Directeur de thèse / thesis advisor)

École des hautes études en sciences sociales (Paris ; 1975-....) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

École doctorale de l'École des hautes études en sciences sociales (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Faculté latinoaméricaine de sciences sociales (Sede académica Argentina) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Résumé / Abstract : La présente recherche étudie les conflits au sein de la classe dominante (ou élite économique) de ce pays, à partir des différentes prises de position de ses membres par rapport à la politique économique, entre août 1999 et décembre 2003. Durant cette période, qui comprend la fin du gouvernement de Carlos Menem, le gouvernement abrégé de Fernando De la Rua et celui provisoire d'Eduardo Duhalde, jusqu'à la consolidation du gouvernement de Néstor Kirchner, se déroule la gestation, le développement et la résolution d'une crise qui atteint sa plus forte intensité en décembre 2001, dans le contexte du : « corralito» bancaire, la déclaration de l'état de siège, la mort de 37 personnes lors de la répression des manifestations de rejet des mesures gouvernementales (à quelques mètres seulement de la maison du gouvernement) et les pillages des supermarchés, la déclaration formelle du « défaut » de la dette externe, la démission du ministre de l'économie Domingo Cavallo et du président Fernando De la Rua de l'UCR (Union Civica Radical), et son remplacement (après plusieurs présidents intérimaires) par Eduardo Duhalde dei PJ (Partido lusticialista) (élu par le congrès national), et la poursuite des manifestations sous la consigne « Qu'ils partent tous! ». Au cours de cette période nous avons relevé de façon empirique les positions économiques assumées par une catégorie particulière d'intellectuels organiques de la classe dominante. Sur la base de ce relevé empirique, nous avons regroupé ces intellectuels organiques en deux alignements rivaux

Résumé / Abstract : This research deals with the conflicts within the dominant class (or economic elite) from this country, based on the different stands taken by its members with regard to economic politics, from August 1999 to December 2003. During this period, which includes the end of Carlos Menem' s government, the shortened government of Fernando De la Rua, the temporary one of Eduardo Duhalde until the consolidation of Nestor Kirchner' s government, the gestation, development and resolution of a crisis takes place This cri sis reaches its main intensity in December 2001, in the context of the: "corralito" (banking restrictions), declaration of state of siege, death of37 people during repression of the demonstrations against government measures (only a few meters away from the government house) and supermarket lootings, formal declaration of external debt default, resignation of Finance Minister Domingo Cavallo and President Fernando De la Rua from the UCR (Union Civica Radical), replaced (after many caretaker presidents) by Eduardo Duhalde from the Pl (Partido lusticialista) (elected by national Congress), and the continuation of demonstrations under the slogan "Qué se vayan todos!" ("They ail must go"). During this period, we have empirically collected the economic stands taken by a specific category of organic intellectuals from the dominant class. Based on this empirical list, we have grouped together these organic intellectuals into two rival alignments