Captifs et captivité dans le monde romain : discours littéraire et iconographique : IIIe siècle avant J.-C. - IIe siècle après J.-C. / Mariama Gueye ; préface Monique Clavel-Lévêque

Date :

Editeur / Publisher : Paris : L'Harmattan , DL 2013, cop. 2013

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

ISBN : 978-2-343-01360-2

EAN : 9782343013602

Rachat des captifs

Moeurs et coutumes -- Rome

Prisons -- Rome

Emprisonnement -- Rome

Prisonniers de guerre -- Rome

Politique et gouvernement -- Rome

Rome -- 264-30 av. J.-C.

Rome -- 27 av. J.-C.-284 (Haut-Empire)

Classification Dewey : 937

Clavel-Lévêque, Monique (1936-.... ; historienne) (Préfacier, etc. / author of introd)

Collection : Histoire, textes, sociétés / dirigée par Monique Clavel-Lévêque et Laure Lévêque / Paris : l'Harmattan , 2006-

Relation : Le traitement des captifs dans le monde romain du IIIe siècle avant J.-C. au IIe siècle après J.-C. : textes et images / par Mariama Gueye ; sous la dir. de Monique Clavel-Lévêque / [S.l.] : [s.n.] , 2003

Relation : Captifs et captivité dans le monde romain : discours littéraire et iconographique (IIIe siècle avant J.-C. - IIe siècle après J.-C.) / Mariama Gueye ; préface Monique Clavel-Lévêque / Paris : L'Harmattan , 2014

Résumé / Abstract : Pour les Anciens, la perte de la liberté est la conséquence immédiate et directe de la captivité, que mettent en avant tous les auteurs, pour qui le captif est "l'esclave de l'ennemi". Dès lors, tout traitement infligé aux prisonniers de guerre semble normal en dépit des règles établies par le jus gentium. Mais ce droit minimal reconnu entre les "nations" qui définit la condition du captif ne le protège pas. La confrontation des textes et des images livre ici un catalogue éloquent des mille et une façons dont les Romains vainqueurs ont pu, abolissant toute considération d'humanité, humilier, exploiter, torturer les masses de vaincus réduits en esclavage ou les révoltés de l'intérieur. La dureté de la répression répondant dans les provinces soumises à la crainte de voir ébranler la domination de Rome. Et les échos critiques sont rares des condamnations de captifs aux combats et aux bêtes de l'amphithéâtre comme célébration symbolique de la toute puissance de l'Urbs.