Etude de l'oxydation des substrats, de la balance sympathovagale et du glucose pré et postprandial dans les relations entre exercice,hypoxie et comportement alimentaire [Ressource électronique] / Keynes Charlot ; sous la direction de Jean-Paul Richalet et Didier Chapelot

Date :

Editeur / Publisher : Villetaneuse : Université Paris 13 , 2012

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Comportement alimentaire

Homéostasie

Métabolisme énergétique

Physiologie humaine

Richalet, Jean-Paul (1948-....) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Chapelot, Didier (Directeur de thèse / thesis advisor)

Université Sorbonne Paris Nord (Bobigny, Villetaneuse, Seine-Saint-Denis ; 1970-....) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Relation : Etude de l'oxydation des substrats, de la balance sympathovagale et du glucose pré et postprandial dans les relations entre exercice,hypoxie et comportement alimentaire / Keynes Charlot ; sous la direction de Jean-Paul Richalet et Didier Chapelot / [S.l.] : [s.n.] , 2012

Résumé / Abstract : Exercice et hypoxie sollicitent l’homéostasie énergétique dans lequel le système neuro-gluco-métabolique est fortement impliqué. Ces réponses ont rarement été étudiées lors d’une séquence prandiale ou en relation avec le comportement alimentaire. Par ailleurs, le suivi en parallèle des cinétiques de ces réponses n’a jamais été exploré. Cette thèse est composée de travaux consacrés à ces relations, conduits chez de jeunes sujets masculins en bonne santé, avec des techniques peu invasives permettant à la fois l’expression d’un comportement alimentaire spontané et une détermina-tion cinétique fine. Dans une première série de deux études, nous avons montré que ni l’exercice physique ni l’hypoxie précédant un repas demandé spontanément, ne modifiaient la séquence préprandiale (niveau de satiété, heure de la demande du repas et hypoglycémie préprandiale) mais que le repas était demandé avec un niveau d’oxydation lipidique plus élevé.L’exercice induisait une diminution de la tolérance relative au glucose, ainsi qu’un retrait vagal plus important et une plus forte oxydation lipidique 3 h après le repas. Un entraînement de 6 semaines, réalisé soit à l’état nourri, soit à jeun, ne modifiait pas ces réponses neuro-gluco-métaboliques. Dans une troisième étude, nous avons montré que la dépense énergétique d’une séance d’exercice n’était que partiellement compensée au cours des 24 h, mais que chez des sujets ayant à la fois une faible condition physique et une adiposité relative élevée, cette compensation se faisait plus spécifiquement sur les lipides. Enfin, dans une quatrième étude, nous avons montré que la consommation d’un repas hyperglucidique était en effet suivie d’une plus faible désaturation artérielle en oxygène lors d’un exercice pratiqué en hypoxie qu’après celle d’un repas hyperprotéique. Cette différence était accompagnée d’une production de CO2 plus élevée et d’une plus forte ventilation.

Résumé / Abstract : Exercise and hypoxia exposure require energy homeostasis to operate, strongly involving the neuro-glucometabolic system. This response has rarely been studied during a prandial sequence and its relations with spontaneous eating behaviour has never been assessed. Moreover, the parallel recording of this response’s kinetics has never been explored. This thesis consists in works about these relations that were conducted in healthy young male subjects, with non-invasive technics allowing subjects to display a spontaneous eating behaviour and an accurate assessment of variables kinetics. In a first serie of two studies, we showed that neither exercise nor hypoxia exposure prior to a spontaneously requested meal altered the prandial sequence (satiety level, delay of meal request, preprandial glucose decline) but that fat oxidation was greater when the meal was requested. Exercise induced a relative impaired glucose tolerance associated with a greater posprandial vagal withdrawal and a higher fat oxidation 3 h after the meal. Six weeks of training, conducted either in a fed or in a fasted state, did not change these neuro-gluco-metabolic postprandial profiles. In a third study, we showed that exercise-induced energy expenditure was weakly compensated for over the following 24 h, but that subjects with a low fitness condition and a relatively high body fatness, compensated more on dietary fats than high-fit, low-fat subjects. Lastly, in a fourth study, we showed that consuming a high-carbohydrate meal was followed by a lower arterial oxygen desaturation during an exercise session practiced in hypoxia, that consuming a high-protein meal. This difference was associated with a greater CO2 production and ventilation rate.