Barbarie ou culture : l'éthique de l'affectivité dans la phénoménologie de Michel Henry / Frédéric Seyler ; sous la direction de Jean-Paul Resweber

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Henry -- Michel -- 1922-2002 -- philosophe -- Critique et interprétation -- 20e siècle

Affectivité

Aliénation (philosophie)

Resweber, Jean-Paul (1941-....) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Lavigne, Jean-François (1959-....) (Président du jury de soutenance / praeses)

Goetz, Benoît (19..-....) (Membre du jury / opponent)

Maesschalck, Marc (1962-....) (Membre du jury / opponent)

Université de Metz (1969-2012) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Ecole doctorale Perspectives Interculturelles : Ecrits, Médias, Espaces, Sociétés (PIEMES) (Metz-Nancy) (Ecole doctorale associée à la thèse / doctoral school)

Laboratoire lorrain de sciences sociales (Lorraine) (Laboratoire associé à la thèse / thesis associated laboratory)

Relation : "Barbarie ou culture" : l'éthique de l'affectivité dans la phénoménologie de Michel Henry / Frédéric Seyler / Paris : Éditions Kimé , impr. 2010, cop. 2010

Relation : "Barbarie ou culture" : l'éthique de l'affectivité dans la phénoménologie de Michel Henry / par Frédéric Seyler ; sous la direction de Jean-Paul Resweber / [S.l.] : [s.n.] , 2008

Résumé / Abstract : La Phénoménologie de la vie de Michel Henry est-elle porteuse d’une éthique et, si tel est le cas, quelles sont les coordonnées principales de celle-ci ? C’est cette double question que se propose d’étudier la recherche menée ici. Alors que les textes que M. Henry consacre explicitement à l’éthique sont peu nombreux, il apparaît cependant que la distinction barbarie/culture représente le fil conducteur d’une critique qui ne peut être considérée comme axiologiquement neutre. L’analyse de la continuité de cette distinction dans le corpus de la Phénoménologie de la vie permet ainsi de clarifier le sens que pourrait prendre une « éthique de la culture ». Ce sens est intimement lié à la compréhension de la vie comme affectivité immanente et transcendantale. L’éthique de M. Henry peut alors se caractériser comme une éthique de l’affectivité dont l’enjeu se situe dans une possible reconnaissance de la vie. La question est cependant aussi de savoir dans quelle mesure un discours éthique peut non seulement être tenu sur ce qui, en raison de son immanence, échappe par principe à l’intentionnalité, mais peut également posséder une effectivité pratique à son égard. La discursivité éthique peut alors être pensée comme articulation de la theoria à la praxis, notamment à travers les concepts de quasi-performativité et de traduction. C’est finalement l’ensemble du texte de la Phénoménologie de la vie qui se révèle dans sa dimension éthique, dimension qu’il est également possible de mettre en perspective dans le champ du politique.

Résumé / Abstract : Does Michel Henry’s Phenomenology of life contain specific ethics and, in that case, what is their nature? The aim of this research is to bring an answer to this question. Although M. Henry has written only a small number of texts referring specifically to ethics, it nonetheless appears that his distinction between barbarism and culture provides a critique that cannot be considered axiologically neutral. Analyzing the continuity of that distinction throughout the body of Phenomenology of life clears the path to an understanding of the meaning that an “ethics of culture” could have. This meaning is directly linked to an understanding of life as immanent and transcendental affectivity. M. Henry’s ethics can thereby be characterized as the ethics of affectivity, the central stake of which lies in the recognition of life. However, the question is to what extent an ethical discourse can be held on a reality that, being immanent, is principally inaccessible for intentionality and how such discourse can have practical effectiveness with regard to that reality. Ethical discursivity may then be understood as articulating theoria and praxis, especially through the concepts of quasi-performativity and translation. Finally, the whole text of the Phenomenology of life appears in its ethical dimension, a dimension which can equally be put in perspective with the field of politics.