Le ministère du faste : la maison du président de la République et la maison de l'empereur (1848-1870) / par Xavier Mauduit ; sous la direction de Christophe Charle

Date :

Editeur / Publisher : [Lieu de publication inconnu] : [éditeur inconnu] , 2012

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Représentations sociales -- France -- 19e siècle

Présidents -- Personnel -- France -- 19e siècle

Grands officiers -- France -- 19e siècle

Cour et courtisans -- France -- 19e siècle

France -- 1852-1870 (Second Empire)

France -- 1848-1852 (2e République)

Charle, Christophe (1951-.... ; historien) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (1971-....) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Relation : Le ministère du faste : la Maison de l'empereur Napoléon III / Xavier Mauduit / [Paris] : Fayard , DL 2016

Relation : Le ministère du faste : la maison du président de la République et la maison de l'empereur (1848-1870) / par Xavier Mauduit ; sous la direction de Christophe Charle / Lille : Atelier national de Reproduction des Thèses , 2012

Résumé / Abstract : « La fête impériale» est sans doute l'expression qui, aujourd'hui encore, est le plus souvent utilisée pour caractériser le Second Empire, le régime qui a mis en place et magnifié la dernière cour officielle qu' ait connue la France. En effet, dès son élection à la présidence de la République en décembre 1848, Louis-Napoléon Bonaparte porte une attention particulière à la mise en scène de son pouvoir. Une fois l'Empire rétablit, en décembre 1852, Napoléon III réinvente une tradition caractéristique des monarchies: la Maison de l'empereur. Cette institution, organisée par un ministère, dispose de moyens financiers considérables et de milliers d'hommes et de femmes, officiers de la couronne et domestiques, au service d'un prestige que l'empereur utilise pour produire de la légitimité. La Maison de l'empereur peut donc être vue comme une machine politique construite pour capter les élites et pour fasciner le peuple par une économie de l'image du pouvoir dont la République a ensuite su tirer partie.