Approche psychanalytique de la psychose : structure, logique, clinique, éthique / Dimitris Petros Sakellariou ; sous la direction de Marie-Jean Sauret

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Transfert (psychologie)

Forclusion (psychanalyse)

Paranoïa

Symptôme (psychanalyse)

Sujet (psychologie)

Sauret, Marie-Jean (1948-....) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Cabassut, Jacques (1965-....) (Rapporteur de la thèse / thesis reporter)

Causse, Jean-Daniel (1962-2018) (Rapporteur de la thèse / thesis reporter)

Askofaré, Sidi (19..-…) (Membre du jury / opponent)

Ham, Mohammed (19..-....) (Membre du jury / opponent)

Morin, Isabelle (1951-....) (Membre du jury / opponent)

Université Toulouse - Jean Jaurès (1970-....) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

École doctorale Comportement, Langage, Éducation, Socialisation, Cognition (Toulouse) (Ecole doctorale associée à la thèse / doctoral school)

Relation : Approche psychanalytique de la psychose : structure, logique, clinique, éthique / Dimitrios Sakellariou ; sous la direction de Marie-Jean Sauret / [S.l.] : [L'auteur] , 2011

Résumé / Abstract : Pour Freud et Lacan, la psychose n'est pas un état déficitaire. Le texte de Schreber demeure un traité paradigmatique, aujourd'hui encore inégalé.Le délire paranoïaque est une tentative de guérison pour le premier. Un essai de rigueur pour le second. Reste la question épineuse du transfert psychotique. Freud ne croit pas le psychotique capable de transfert analytique, Lacan pense au début que le transfert est susceptible de provoquer un déclenchement, et que, par ailleurs, le psychotique a l'objet a dans sa poche. Freud continua à recevoir des psychotiques tout en dissuadant ses disciples de le faire. Lacan, qui connut la psychose avant la psychanalyse, avance que le psychanalyste ne doit pas reculer devant la psychose. Le sujet psychotique qui reste en dehors de tout lien social établi peut-il être accueilli par le discours analytique ? C'est cela que nous examinons dans cette thèse. Si le sujet ne guérit pas de sa psychose, peut-il inventer dans la cure des suppléances pour y faire face ? Il n’existe pas de solution générale, mais une approche des contingences. Pas de garantie donc, mais peut-être le désir de l'analyste…

Résumé / Abstract : For Freud and Lacan psychosis is not a deficiency. Nowadays, Schreber’s text still remains an unequalled paradigmatic treatise. For Freud, paranoid delirium is an attempt at recovery, and for Lacan it is an attempt to analyze severe logic. The thorny question of psychotic transference still remains. Freud does not believe that a psychotic patient is capable of analytical transference. Lacan thinks that at the beginning, the transference is likely to provoke a trigged of, furthermore the psychotic has the object a in his pocket. Freud continued seeing psychotic patients even though he dissuaded his students from doing so. Lacan, who psychosis before psychoanalysis, suggests that the analyst should not draw back in the face of psychosis. Can the psychotic subject, which stays out of every social bond established, be received by analytical speech? This is what we examine throughout the thesis. If the subject is not cured of his psychosis, can he invent substitutes within the treatment in order to deal with it? Thus, there is no general solution but rather a contingency approach which can betaken. There is no guarantee but there might be the analyst’s desire…