Les terres cuites architecturales des églises du haut Moyen age dans le nord-ouest de la France et le sud-est de l'Angleterre = = Ceramic building materials in early medieval churches in north-western France and south-eastern England : application de la datation par luminescence à l'archéologie du bâti / par Sophie Blain ; directeurs de thèse Ian Bailiff, Pierre Guibert

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Datation -- Méthode de la thermoluminescence

Terres cuites architecturales

Églises -- Moyen âge

Bailiff, Ian (Directeur de thèse / thesis advisor)

Guibert, Pierre (Directeur de thèse / thesis advisor)

Université Bordeaux Montaigne (1971-....) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

University of Durham (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Collection : Lille-thèses / Atelier de reproduction des thèses / Lille : Atelier national de reproduction des thèses , 1983-2017

Relation : Les terres cuites architecturales des églises du haut Moyen age dans le nord-ouest de la France et le sud-est de l'Angleterre = = Ceramic building materials in early medieval churches in north-western France and south-eastern England : application de la datation par luminescence à l'archéologie du bâti / par Sophie Blain ; directeurs de thèse Ian Bailiff, Pierre Guibert / [s.l.] : [s.n.] , 2009

Résumé / Abstract : Parmi les méthodes de datation qui peuvent contribuer à l’archéologie du bâti, la luminescence stimulée appliquée aux matériaux de construction de terre cuite a été mise en œuvre ici. Les recherches restituées dans cette thèse portent sur la révision d’une hypothèse archéologique concernant l’origine des terres cuites architecturales (TCA) dans les édifices religieux des IXe, Xe et XIe siècles de Normandie et de Pays de Loire en France et du Kent et de l’Essex en Angleterre. En effet, les briques utilisées dans les maçonneries constituent-elles des spolia romaines ou procèdent-elles de productions a novo ? Les techniques de datation ont été testées dans le cadre d’un travail d’intercomparaison entre deux laboratoires de luminescence. Cette étude a montré l’importance de bien connaître l’environnement dont est issu l’échantillon et la nécessité d’examiner les espèces minérales utilisées dans le processus de datation. Les résultats de la datation par thermoluminescence (TL) ou luminescence stimulée optiquement (OSL) obtenus sur une cinquantaine de TCA provenant de douze églises du nord-ouest de la France et du sud-est de l’Angleterre ont montré que la pratique de remploi de briques romaines était courante pour les petites églises paroissiales, mais que la production des TCA n’était pas un savoir-faire totalement inconnu des artisans du haut Moyen Age, comme on l’a longtemps supposé. Dans ce dernier cas, la contemporanéité du matériau de construction et de l’édifice a également permis d’en préciser la chronologie et les datations obtenues ont fourni de nouveaux jalons chronologiques essentiels à l’histoire de l’architecture antérieure à l’an mil.

Résumé / Abstract : Amongst the dating methods that can contribute to building archaeology, it is the technique of stimulated luminescence applied to ceramic building materials (CBM) that is the focus of this study. The research reported in this thesis concerns the re-evaluation of an archaeological assumption surrounding the origin of CBM used in 9th, 10th and 11th century religious buildings of Normandy, Pays de Loire in France and Kent and Essex in England. Are the bricks used in the masonry structures Roman spolia or a novo productions ? Dating techniques were scrutinized through a process of intercomparison work between two luminescence laboratories. This study highlighted the importance of knowing precise details of the sample’s original environment and the need for close examination of the mineral species used in the dating process. Results from thermoluminescence (TL) and optically stimulated luminescence (OSL) dating performed on 53 CBM samples from 12 churches of north-west France and south-east England showed that the practice of reusing Roman brick was commonplace in small parish churches, but also that brick/tile-making was not a totally unknown skill of the early medieval craftsmen as has long been supposed. Most importantly, by identifying that the building material is contemporary to the church, a defined chronology emerges resulting in a new and extremely useful reference point in the history of early medieval architecture.