La figure maternelle dans la littérature féminine italienne des quarante dernières années / Nathalie Marchais ; sous la direction de Silvia Contarini-Hak

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Maraini -- Dacia -- 1936-.... -- Critique et interprétation

Cerati -- Carla -- 1930-.... -- Critique et interprétation

Lagorio -- Gina -- 1930-.... -- Critique et interprétation

Duranti -- Francesca -- 1935-.... -- Critique et interprétation

Sanvitale -- Francesca -- 1928-2011 -- Critique et interprétation

Cialente -- Fausta -- 1898-1994 -- romancière -- Critique et interprétation

Ferrante -- Elena -- 1943-.... -- Critique et interprétation

Vinci -- Simona -- 1970-.... -- Critique et interprétation

Muratori -- Letizia -- 1972-.... -- Critique et interprétation

Marazzi -- Alina -- 1964-.... -- Critique et interprétation

Comencini -- Cristina -- 1956-.... -- Critique et interprétation

Féminisme et littérature -- Italie -- 1970-....

Femmes -- Dans la littérature

Littérature italienne -- 1970-.... -- Thèmes, motifs

Roman italien -- Femmes écrivains -- Thèmes, motifs

Contarini, Silvia (1958-....) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Setti, Nadia (Président du jury de soutenance / praeses)

Zidarič, Walter (1962-....) (Rapporteur de la thèse / thesis reporter)

Meneghelli, Donata (Membre du jury / opponent)

Cazalé-Bérard, Claude (Membre du jury / opponent)

Université Paris Nanterre (Organisme de soutenance / degree-grantor)

École doctorale Lettres, langues, spectacles (Nanterre) (Ecole doctorale associée à la thèse / doctoral school)

Résumé / Abstract : Depuis l’essor du féminisme dans les années soixante-dix, les écrivaines ont commencé à occuper une place importante dans le panorama littéraire italien. Parmi les thématiques les plus souvent traitées, celle de la mère et de la maternité représentent un intérêt constant. Loin de reproduire l’habituel stéréotype de la mamma italienne, les écrivaines ont contribué à une déconstruction progressive des mythes inhérents à cette figure centrale dans la culture et la société. Les années soixante-dix ont été caractérisées par le refus de la maternité en tant que vocation naturelle de la femme, en lien avec les revendications féministes de disposer de son corps, (légalisation de l’avortement, développement de la contraception, révision du droit de la famille). Dans les années quatre-vingt et jusqu’au milieu des années quatre-vingt-dix, le thème de la relation mère-fille s’est imposé comme une réhabilitation des mères du passé. Le genre autobiographique s’est affirmé dans cette phase sous d’autres formes. Depuis le milieu des années quatre-vingt-dix et jusqu’à nos jours, la nouvelle génération d’écrivaines tend à faire de la mère dans les récits une femme tourmentée, inadaptée, instable voire un être monstrueux qui peine à remplir son rôle et met la vie de ses enfants en danger. Dans cette optique, une partie des héroïnes font d’ailleurs le choix de ne pas devenir mères. Parmi les auteures analysées : Dacia Maraini, Carla Cerati, Giuliana Ferri, Gina Lagorio, Francesca Duranti, Francesca Sanvitale, Fausta Cialente, Elena Ferrante, Simona Vinci, Letizia Muratori, Alina Marazzi, Cristina Comencini.

Résumé / Abstract : Since feminism emerged in the seventies, women writers have occupied an increasingly important place in the Italian literary panorama. Among the most dealt with subjects, those of the mother and motherhood have been of constant interest. Far from reproducing the usual stereotype of the Italian mamma, women writers have contributed to a progressive deconstruction of the myths inherent to that central figure of the culture and society. The seventies were characterized by the refusal of motherhood as a natural vocation of women, in connection with the feminist claims to own and control their own bodies, (abortion right, development of contraception, revision of the family law). In the eighties and until the middle of the nineties, the theme of the mother-daughter relationship imposed itself as a rehabilitation of the mothers of the past. The autobiography asserted itself at that stage under other forms. Since the middle of the nineties and until today, the new generation of women writers has tended to turn the mother of the narrative into a tormented, maladapted and unstable woman, even a monstrous being who fails to play her role, and puts her children’s lives in danger. This might be the reason why some heroines actually make the choice not to become mothers. Among the women writers studied: Dacia Maraini, Carla Cerati, Giuliana Ferri, Gina Lagorio, Francesca Duranti, Francesca Sanvitale, Fausta Cialente, Elena Ferrante, Simona Vinci, Letizia Muratori, Alina Marazzi, Cristina Comencini.