(Re-)devenir Européens : les politiques étrangères estonienne, lettone et lituanienne après 1991 / Philippe Perchoc ; thèse dirigée par Georges Mink,...

Date :

Editeur / Publisher : [S.l.] : [s.n.] , 2010

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Union européenne -- Adhésion -- Pays baltes

Organisation du traité de l'Atlantique nord -- Pays baltes

Minorités -- Pays baltes

Relations extérieures -- Russie -- Pays baltes -- 1990-2020

Relations extérieures -- Pays baltes -- 1990-2020

Relations extérieures -- Pays baltes -- Russie -- 1990-2020

Pays baltes -- Histoire

Pays baltes -- Autonomie et mouvements indépendantistes

Mink, Georges (1946-.... ; sociologue) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Institut d'études politiques (Paris ; 1945-....) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Relation : (Re-)devenir Européens : les politiques étrangères estonienne, lettone et lituanienne après 1991 / Philippe Perchoc / Villeneuve d'Asq : Atelier national de reproduction des thèses, Université de Lille 3 , [2012]

Résumé / Abstract : L’Estonie, la Lettonie et la Lituanie sont les seules anciennes républiques soviétiques à être membres de l’Union européenne et de l’OTAN. Les obstacles semblaient pourtant nombreux. Les trois républiques baltes ont démocratisé leur société et converti leur économie au capitalisme, comme leurs voisines d’Europe centrale. Une fois indépendantes, elles ont dû gérer un double héritage : celui des troupes russes restées sur place après l’indépendance d’une part et celui des nombreux immigrés soviétiques qui s’étaient implanté en Estonie et en Lettonie. Or, la Russie, qui reste l’Etat le plus puissant de la Baltique s’oppose fortement à toute « intrusion » occidentale sur le territoire de l’ex-URSS qu’elle considère être son « étranger proche » et une sphère exclusive d’intérêts. Et les Occidentaux estiment que la démocratisation de la Russie est prioritaire. Et ils sont très réticents à l’idée de les accepter rapidement au sein de l’Union européenne et de l’OTAN. Tant et si bien que la situation semble bloquée au milieu des années 1990. C’est l’insistance des Occidentaux à inclure la Russie dans le processus et dans le règlement de la question minoritaire en Estonie et en Lettonie par le biais de l’OSCE qui leur permet de désamorcer l’opposition de cette dernière aux élargissements de l’UE et de l’OTAN dans la mesure où ces deux processus sont toujours accompagnés de compensations et d’association de Moscou. C’est ce phénomène régional qui a permis non seulement à la Russie d’adopter une stratégie plus positive en 1997, mais aussi d’en venir à considérer que cet élargissement était une mauvaise idée sans s’y opposer absolument au tournant des années 2000.

Résumé / Abstract : Estonia, Latvia and Lithuania are the only former Soviet Republics that are members of the European Union and NATO. There seemed to be however many obstacles. The three Baltic Republics democratized their societies and converted their economies to capitalism, like their central European neighbours. Once they became independent, they had to deal with a double heritage: on the one hand, the Soviet troops that stayed on their territory after independence and on the other, the numerous Soviet immigrants that had settled in Estonia and Latvia. Yet, Russia, which is still the most powerful state in the Baltic area, refuses any western intrusion into the former USSR territory, which she considers as her “near-abroad” and an exclusive sphere of interests. And the Western countries reckon that Russia’s democratization is a priority. They are very reluctant about the idea of accepting them quickly into the European Union and NATO. As a result, the situation seems to be blocked in the middle of the 1990s. It is the Western countries, insistence on including Russia in the process and settlement of the minority issue in Estonia and Latvia, through the OSCE, that allowed them to defuse Russia’s opposition to the EU and NATO enlargements. In fact, these two processes are always accompanied by compensations and Moscow’s association. Not only did this regional phenomenon allow Russia to adopt a more positive strategy in 1997, but it also led her to believe that the enlargement process was a bad idea without absolutely opposing it in the 2000s.