Luc-Olivier Merson (1846-1920) : de la peinture d'histoire à la peinture décorative / Anne-Blanche Stevenin ; sous la direction de Bruno Foucart

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Merson -- Luc Olivier -- 1846-1920 -- Critique et interprétation

Peinture -- France -- 19e siècle

Symbolisme

Art chrétien

Foucart, Bruno (1938-2018) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Dussol, Dominique (1952-....) (Président du jury de soutenance / praeses)

Darragon, Éric (1944-....) (Membre du jury / opponent)

Jobert, Barthélémy (1962-....) (Membre du jury / opponent)

Ribemont, Francis (Membre du jury / opponent)

Université Paris-Sorbonne (1970-2017) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

École doctorale Histoire de l’art et archéologie (1992-.... ; Paris) (Ecole doctorale associée à la thèse / doctoral school)

Centre André Chastel (Paris) (Laboratoire associé à la thèse / thesis associated laboratory)

Résumé / Abstract : Élève de l’École des beaux-arts de Paris, Luc-Olivier Merson obtient en 1869 le premier grand prix de Rome de peinture d’histoire, titre qui lui permet de parfaire sa formation pendant quatre années en Italie. Artiste reconnu de son vivant, Merson expose régulièrement au Salon parisien, avant d’ouvrir l’éventail de son talent à la décoration et à l’illustration. Au-delà de son goût pour la peinture monumentale, il affirme sa dilection pour l’art religieux dont il bouscule les conventions, grâce à des sources iconographiques recherchées et des sujets rares. Entre Académisme et Symbolisme, Merson confirme sa prédisposition pour le dessin, privilégiant la ligne, tout en entretenant un caractère coloriste subtil et recherché. En s’affranchissant de l’influence de son père Olivier Merson, critique d’art, et en dotant ses réalisations d’archaïsme et d’idéalisme, Luc-Olivier Merson est désormais considéré à juste titre comme l’un des précurseurs du Symbolisme. L’étude de la vie et de l’œuvre de Luc-Olivier Merson permet de comprendre les choix esthétiques et les audaces d’un artiste, trop souvent – et hâtivement – qualifié de Pompier par l’historiographie du vingtième siècle.

Résumé / Abstract : In 1869, when a student at the École des Beaux-Arts de Paris, Luc-Olivier Merson received the Rome Prize in history painting. The award allowed him to complete his training with four years of study in Italy. A well-known artist in his own time, Merson showed regularly at the Paris Salon before broadening the scope of his creative activity to include decorative painting and illustration. Beyond his taste for monumental painting, he evinced a keen interest in religious art, whose conventions he overturned, making use of recondite iconographic sources and unusual subjects. Suspended between Academism and Symbolism, Merson displayed a penchant for drawing, always privileging line, even as he maintained a subtle and refined sense of color. Having emerged from the shadow of his father, the art critic Olivier Merson, and endowed his work with a self-conscious archaism and idealism, Luc-Olivier Merson might justly be classed among the precursors of Symbolism. By studying the life and work of Merson, we may come to understand the aesthetic choices and the audacity of an artist too often—and too hastily—termed “Pompier” in twentieth-century art historiography.