Analyse des causes d'échec des projets d'affaires à partir d'études de cas en entreprises, et proposition d'un modèle de domaine en langage UML / Siaw Ming Wong ; sous la direction de Patrice Boursier

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : anglais / English

Ontologies (informatique)

Gestion de projets

UML (informatique)

Classification Dewey : 004

Boursier, Patrice (1954-....) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Rolland, Colette (1943-....) (Rapporteur de la thèse / thesis reporter)

Bidan, Marc (Rapporteur de la thèse / thesis reporter)

Lafaye, Jean-Yves (Membre du jury / opponent)

La Rochelle Université (1993-....) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Universiti Kebangsaan Malaysia (Organisme de cotutelle / degree co-grantor)

Résumé / Abstract : En dépit des efforts destinés à accroitre la maturité de la profession dans le domaine de la gestion de projet, le taux d’échec des projets d’affaires (par opposition aux projets techniques) reste élevé. On s’est aperçu que les standards actuels en matière de gestion de projet ne prenaient pas en compte les contraintes liées au contexte d’exécution des projets, et que de ce fait, la gestion de projets d’affaires n’avait pas été étudiée en profondeur. L’objectif de ce travail de recherche transdisciplinaire est donc d’abord d’obtenir une meilleure compréhension du sujet en essayant de comprendre pourquoi l’échec d’un projet d’affaires est considéré comme un échec du point de vue de l’organisation, puis de formaliser la connaissance acquise dans un format qui permette par la suite de l’enrichir et de l’appliquer. En nous appuyant sur le modèle des systèmes ouverts, trois études de cas ont été conduites, avec pour objectif d’étudier l’effet modérateur des différents types de structures des organisations et des systèmes d’information pour la gestion de projet sur la relation causale entre la compétence en gestion de projet et le succès des projets d’affaires. Il résulte de ce travail que le succès des projets d’affaires devrait être mesuré en termes de réalisation des objectifs du projet mais aussi de l’organisation. Ce travail a également permis d’identifier les composants essentiels de la gestion de projets d’affaires : (1) “Compétences de base pour la gestion de projet ”; (2) “Gestion intégrée de programme” et (3) “Système d’information intégré pour la gestion de projet”. Dans les trois études de cas, il apparait également de manière déterminante que les facteurs d’ordre organisationnel ont un impact significatif sur la réussite du projet. Une théorie est proposée, qui postule qu’un projet d’affaires a de grandes chances d’échouer s’il n’est pas géré comme une partie intégrante de l’entreprise, en le traitant comme une opération courante au sein de l’entreprise. Cela signifie que la manière dont les projets d’affaires sont gérés aujourd’hui devrait être revue. Le rôle de l’informatique dans l’assistance à la gestion de ces projets devrait également être revu. Et il faudrait sans doute aussi faire une plus grande différence entre les projets d’affaires et les projets « traditionnels » plus techniques. D’autre part, la formalisation de la connaissance acquise au cours de ces études de cas a été effectuée en développant un modèle de domaine à l’aide du langage de modélisation UML. Et l’approche de modélisation du domaine a été élaborée en modifiant l’étape de conceptualisation dans le processus traditionnel d’ingénierie d’ontologie. En prenant comme point de départ le cadre théorique qui prend en compte l’essentiel des composants de la gestion de projets d’affaires, le modèle a été construit en quatre étapes : (1) définition de la portée du travail en développant chaque composant à partir des normes en vigueur ; (2) intégration de ces développements en réutilisant les travaux réalisés et proposés par d’autres chercheurs ; (3) développement et (4) évaluation des spécifications UML décrivant aussi bien les aspects structurels que dynamiques du sujet traité. Le fait d’avoir réussi à développer un modèle du domaine et à montrer de quelle manière il pouvait être mis en œuvre directement pour développer un système d’information pour la gestion de projet ainsi que des ontologies portant sur les connaissances liées à la gestion de projet a montré que l’approche consistant à construire une base sémantique commune permettant de travailler à la modélisation de systèmes applicatifs et d’ontologies est à la fois réalisable et valide. De plus, le modèle de domaine proposé peut servir de socle permettant d’accumuler progressivement la connaissance du domaine, dans la mesure où l’approche de modélisation a pris en compte la possibilité d’intégrer des travaux et propositions antérieurs. Ce résultat ouvre de nouvelles perspectives de développement de logiciels s’appuyant sur un modèle de domaine qui est directement issu de travaux de recherch

Résumé / Abstract : Despite the efforts to improve the maturity of the project management profession, the failure rate of business projects remains high. It was realized that current project management standards do not take contextual requirements into consideration and business project management really has not been addressed in totality. The purpose of this interdisciplinary study therefore, is to obtain a better understanding of the subject matter by investigating why business project fails from the organization’s perspective; and to specify the acquired knowledge in a format that facilitates future expansion and application.Based upon the open systems model, 3 case studies were conducted to examine the moderating effect of the types of organization structure and Project Management Information System (PMIS) support on the causal relationship between project management competency and business project success. It was found that business project success should be measured in terms of meeting both project and organization objectives; and the essential components of business project management were identified to be (1) “Core business project management competencies”; (2) “Integrated programme management” and (3) “Integrated PMIS”. It was conclusive that organizational factors do pose a significant impact in attainment of business project success in all 3 cases; and a theory that business project is likely to fail if it is not managed as an integral part of business enterprise with equal emphasis as its business-as-usual operations has been proposed. This implies that the way business project management is executed today should be reviewed; the role of IT in support of project management work should be reassessed; and a clear distinction between business project management and traditional project management should perhaps be made.The specification of the acquired knowledge on the other hand, was achieved by developing a domain model using UML; based on a domain modelling approach which was devised by modifying the conceptualization step of conventional ontology engineering process. Using the theoretical framework that captures the essential business project management components as the starting point, the model was constructed in 4 steps namely (1) defining the scope of work by expanding each component in the framework using prevailing standards; (2) integrating the defined scope with reusable existing work; (3) developing & (4) testing the UML specifications which describe both structural and behavioural aspects of the subject matter. The successful creation of the domain model and the demonstration of how it can be used directly in the development of the desired PMIS and project knowledge ontologies showed that the approach of building a common semantic foundation to support both application system modelling and ontology modelling is workable and effective. Furthermore, since the modelling approach has built in the ability to reuse existing work, the domain model can be used as a foundation that accumulates domain knowledge progressively. This opens up a new horizon where software systems could be built based on domain model which is a direct reflection of basic research findings; and software systems in the future would compete primarily from the non-functional perspective as a result.