Date : 2004
Editeur / Publisher : [S.l.] : [s.n.] , 2004
Type : Livre / Book
Type : Thèse / ThesisLangue / Language : français / French
Pollaiolo -- Antonio del -- 1432?-1498 -- Critique et interprétation
Botticelli -- 1444-1510 -- Critique et interprétation
Gestes -- Dans l'art
Danse -- Italie -- Renaissance
Savoir-vivre -- Italie -- Renaissance
Résumé / Abstract : En quoi les gestes ont-t-ils fait l'objet d'une forme de problématisation esthétique dans l'Italie de la Renaissance? L'analyse de trois formations discursives (traités d'art, traités de danse, traités de comportement) permet de dégager deux directions principales. La première tend à astreindre les gestes à l'ordre de la représentation. La seconde prend le nom de grâce, comme art du geste au-delà de l'art, installant un régime profondément esthétique, fait d'intensités dispersées et d'action à distance. La seconde parrtie s'attache à montrer comment les arts florentins du second Quatrocento interviennent dans des pratiques gestuelles (combat et amour) pour les intensifier et les précipiter et non simplement les représenter. Nous en venons à mettre au point une notion singulière de maniérisme puis, par une analyse plus spécifique de la peinture de Pollaiolo et de Botticelli, à dissocier définitivement les gestes de toute forme corporelle et partant, de tout langage des gestes.
Résumé / Abstract : How gestures became an aesthetic problem for the Italian Renaissance? The nalysis of three discursive forms (theory of art, theory of dance, theory of behaviour) makes it possible to distinguish two main directions. The first aims to compel the gestures to the order of Representation. The second deals with grace, as an art of gesture beyond art, and implying a profound aesthetic system, consisting in scattered intensities and action in distance. Second part considers how the visual arts of the second florentine Quattrocento intervene into gestural practices (fighting and love) to precipitate and intensify them rather than represent them. A new notion of "manierism" can be operative to understand what rise in painting. A more specific analysis of Pollaiuolo's and Botticelli's paintings leads to dissociate gestures from any bodily form and any notion of "language of gestures"