Date : 2010
Editeur / Publisher : [S.l.] : [s.n.] , 2010
Type : Livre / Book
Type : Thèse / ThesisLangue / Language : français / French
Complications de l'accouchement -- Diagnostic
Césarienne -- Dissertation universitaire
Dystocie -- Dissertation universitaire
Résumé / Abstract : Le but de cette étude est celui de prévoir le mode d’accouchement possible pour les patientes qui présentent un ou des antécédents de fracture du bassin. A la suite d’une recherche bibliographique, certains cas publiés dans la littérature ont été ressortis et nous ont permis de détacher les grandes tendances au niveau de l’avenir obstétrical de ces bassins. Les fractures du bassin entrainent des séquelles différentes plus ou moins compatibles avec un accouchement par voie basse. Dans tous les cas, le bassin de fracture est caractérisé par son asymétrie et cette étude s’intéresse essentiellement à ce type de bassins. Les résultats varient selon les différents auteurs. En effet, pour Voegelin et Madsen, un antécédent de fracture de bassin ne constitue pas un obstacle à un accouchement par voie basse, alors que pour Landrieau, ce sont les fractures commutatives et les fractures du cotyle associées qui impliquent le pronostic obstétrical le plus sombre. Cherasse et Magnin sont d’accord sur le fait qu’une asymétrie violente du détroit supérieur compromet l’avenir obstétrical. Pour Lacomme, les césariennes sont dues au rétrécissement du bassin lié à la fracture et Nabaudet décrit un défaut d’engagement provoqué par un cal hypertrophique sur fracture ischio-pubienne. Ainsi, le taux de césariennes est très variable selon les auteurs et selon le type de fracture en cause. Il est difficile d’établir un pronostic obstétrical après une fracture du bassin. Cependant, l’accouchement par voie basse est le plus souvent possible. Ce sont essentiellement les fractures importantes avec déplacement qui laissent un bassin de type oblique ovalaire ou obstrué gênant l’accouchement. Après un examen clinique rigoureux, la pelviométrie confrontée à l’échographie, le clinicien peut, à l’aide d’une bonne communication avec l’orthopédiste, tenter une épreuve du travail. Dans la majorité des cas, il n’y a pas de loi du tout ou rien, chaque cas ayant son individualité propre et il est impossible de prédire avec certitude le type d’accouchement.