Les médicaments et la conduite automobile / Emmeline Vaillant ; sous la direction de Michel Mallaret

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Automobilistes -- Usage des médicaments

Médicaments -- Effets secondaires

Médicaments -- Étiquetage -- France

Psychotropes

Troubles de l'attention

Accidents de la route -- Prévention

Conduite automobile

Aptitude

Conseil à l'officine

Classification Dewey : 615.1

Mallaret, Michel (1953-....) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Delétraz-Delporte, Martine (1950-.... ; pharmacienne) (Président du jury de soutenance / praeses)

Université Joseph Fourier (Grenoble ; 1971-2015) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Relation : Les médicaments et la conduite automobile / Emmeline Vaillant ; sous la direction de Michel Mallaret / Grenoble : Université Joseph Fourier , 2011

Résumé / Abstract : La prise de médicaments serait impliquée dans 8 à 10% des accidents de la route. Les études épidémiologiques à ce sujet sont peu répandues. Les médecins comme les pharmaciens semblent ne pas être suffisamment formés et informés pour sensibiliser les patients au danger que peut représenter la conduite sous l’influence de certains médicaments. Si certains traitements peuvent avoir des effets néfastes sur l’aptitude à conduire un véhicule, certaines pathologies peuvent constituer en elles-mêmes une contre-indication à la conduite. C’est le cas notamment de la maladie d’Alzheimer qui soulève la question plus générale de la conduite chez la personne âgée puisqu’il n’existe pas actuellement, en France, de législation en faveur d’un contrôle médical régulier chez les personnes âgées. En revanche pour d’autres maladies telles que l’épilepsie, c’est l’efficacité du traitement qui conditionne l’aptitude à la conduite. Depuis 2005, la loi impose aux laboratoires pharmaceutiques d’apposer un pictogramme sur le conditionnement, sans obligation de taille ou d’emplacement. En tant qu’acteur de santé publique, le pharmacien doit participer à la sensibilisation de la population à ce sujet. Il doit également déclarer en pharmacovigilance tout effet cognitif ou comportemental qui lui serait rapporté suite à la prise d’un médicament. Il peut aussi être un interlocuteur privilégié auprès des patients suivant un traitement de substitution. Il a un rôle de prévention à jouer, tout particulièrement dans la délivrance de produits de médication officinale.