Nanoparticules à luminescence persistante pour l'imagerie optique in vivo / Quentin Le Masne de Chermont ; sous la direction de Michel Bessodes

Date :

Editeur / Publisher : [s.l.] : [s.n.] , 2007

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Bessodes, Michel (19..-....) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Université Pierre et Marie Curie (Paris ; 1971-2017) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Relation : Nanoparticules à luminescence persistante pour l'imagerie optique in vivo / Quentin Le Masne de Chermont / Villeurbanne : [CCSD] , 2008

Relation : Nanoparticules à luminescence persistante pour l'imagerie optique in vivo / Quentin Le Masne de Chermont ; sous la direction de Michel Bessodes / Lille : Atelier national de reproduction des thèses , 2007

Résumé / Abstract : L’objectif de cette thèse a été de développer une nouvelle classe de sondes optiques ayant des propriétés de luminescence persistante pour l’imagerie du petit animal. La luminescence persistante, souvent dénommée phosphorescence, est la propriété que possèdent certains matériaux de continuer à émettre de la lumière après la fin de l’excitation. Le développement rapide de nombreuses techniques d’imagerie durant les dernières décennies (IRM, écho-doppler, scanner, PET…) répond à un besoin croissant des biologistes et des médecins. De la simplification des travaux expérimentaux à une détection précoce de maladies, une dynamique s’est créée dans ces disciplines. L’imagerie optique est un domaine en pleine expansion. Malgré une utilisation toujours croissante de la fluorescence dans des études in vivo, cette technique souffre de limitations dues notamment à l’autofluorescence des tissus et à la faible pénétration de la lumière excitatrice. L’utilisation de la luminescence persistante permet de pallier à ces contraintes. En effet, ces particules peuvent être excitées préalablement à l’injection dans le milieu biologique tout en continuant à émettre de la lumière durant plusieurs heures. En évitant l’excitation des sondes à l’intérieur de l’animal, les problèmes d’autofluorescence sont supprimés. Ceci nous a permis de localiser dans des expériences in vivo les nanoparticules sans recourir à une excitation externe. Après modifications chimiques, nous avons pu facilement étudier les différences de biodistribution des nanoparticules selon leurs charges de surface. Des expériences portant sur la localisation de tumeurs chez la souris ont également été réalisées avec succès.