Cinéma Novo : l'âge d'or du cinéma brésilien / Dominique Dreyfus, réal.

Date :

Editeur / Publisher : [Paris] : Centre national de la cinématographie-Images de la culture [éd.] , [2008]

Type : Livre / Book

Langue / Language : portugais / Portuguese

Langue / Language : français / French

Cinema novo

Genres cinématographiques

Cinéma -- Brésil

Conditions sociales -- Brésil -- Au cinéma

Classification Dewey : 791.43

Dreyfus, Dominique (1945-....) (Metteur en scène / director)

Diegues, Carlos (1940-.... ; cinéaste) (Personne interviewée / interviewee)

Rocha, Glauber (1938-1981) (Personne interviewée / interviewee)

Guerra, Ruy (1931-....) (Personne interviewée / interviewee)

Collection : Images de la culture / Paris : CNC , [1978]-

Résumé / Abstract : Indiqué sur la jaquette : Tourné en 1967 pour une télévision allemande, Cinema Novo présente les chefs de file du "cinéma qui se fait aujourd’hui au Brésil" - les chefs de file moins un, car Joaquim Pedro de Andrade est derrière la caméra pour nous montrer, dans un style de reportage, Carlos Diegues, Glauber Rocha, Domingos de Oliveira, Arnaldo Jabor et d’autres au travail, en cours de tournage, de montage, ou de négociation. "Une caméra en main, une idée en tête" : défense et illustration de la fameuse devise de Nelson Pereira dos Santos – père du nouveau cinéma brésilien, avec des films tels que "Rio 40 Graus" (1955) ou "Vidas secas" (1963), – qui sert de fil conducteur à cette incursion dans le jeune cinéma brésilien des premières années de la dictature. Au-delà d’une même précarité financière, ce "nouveau cinéma" se démarque par sa cohésion, et se donne (tel est du moins ce que souhaite alors en montrer Andrade) comme un véritable groupe de discussions et d’échanges, une plateforme de réflexion transdisciplinaire où l’on croise également architectes et figures historiques de la bossa nova. Une unité dont l’origine se trouverait dans la résistance au "cinéma standard" et, plus loin, au régime en place, évoqué de manière très allusive – gageons que le cinéaste n’a pas alors toute licence pour dévoiler les fondements idéologiques du mouvement, dont il préfère livrer un compte relativement neutre.