Caractérisation et quantification des bioaérosols associés à la collecte des ordures ménagères résiduelles et des biodechets des ménages / Gaëlle Meheut ; dir. de thèse Philippe Pochart

Date :

Editeur / Publisher : [S.l.] : [s.n.] , 2006

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Microorganismes

Récupération (déchets, etc.)

Déchets -- Valorisation

Classification Dewey : 363.72

Pochart, Philippe (Directeur de thèse / thesis advisor)

Conservatoire national des arts et métiers (France ; 1794-....) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Résumé / Abstract : Les ordures ménagères résiduelles (OMr), et plus particulièrement leur fraction biodégradable (les biodéchets = déchets alimentaires, déchets verts et papier journal), représentent un réservoir de nutriments idéal pour le développement des bactéries et des champignons. Les actions mécaniques subies par les déchets lors de leur collecte et leurs traitements (déversement, criblage, broyage...) sont autant de facteurs favorisant la mise en suspension de ces micoroorganismes dans l'air; ils deviennent alors des bioaérosols. L'exposition des employés aux bioaérosols pendant les collectes d'OMr et de biodéchets a tout d'abord été analysé par inventaire moléculaire. Ils sont composés en majorité des trois mêmes déchets. En revanche, leur composition fongique est très différente. En effet, les biodéchets sont les plus diversifiés avec cependant un groupe prépondérant, celui des Saccharoycotina, tandis que les OMr ne sont constitués que d'un seul groupe, les Pezizomycotina. La mise au point de protocoles de prélèvement d'air et d'analyses adaptés par inventaire moléculaire. Ils sont composés en majorité des trois mêmes ordres bactériens (Pseudomonadales, Enterobacteriales et Lactobacillales) mais leurs proportions diffèrent selon le déchet. En revanche, leur composition fongique est très différente. En effet, les biodéchets sont les plus diversifiès avec cependant un groupe prépondérant, celui des Saccharomycitina, tandis que les OMr ne sont constitués que d'un seul groupe, les Pezizomycotina. La mise au point de protocoles de prélèvement d'air et d'analyses adaptés a ensuite été nécessaire. L'utulisation du CIP 10-M, un impacteur en milieu liquide permettant des prélèvements d'air dans la zone de respiration des travailleurs, a ainsi été testée en laboratoire.. Le protocole ainsi déterminé a été utilisé pour définir les facteurs influençant les niveaux de microrganismes aérolisés à partit des déchets stockés en containers. Les méthodes de culture ont permis ont permis de montrer que seules les émissions de champignons dépendent du type de déchet, de la température et de la durée de stockage. En effet, les déchets verts mélangés aux déchets alimentaires émettent d'avantage de particules fngiques que les déchets alimentaires seuls ou les OMr. De plus, quelque soit la composition des biodéchets,les émissions augmentent avec leur durée de conservation, tandis qu'elles restent stables pour les OMr. L'accroissement de la température de 16 à 25°C induit une augmentation de ces concentrations plus tôt dans le temps. En revanche, le fait d'emballer les biodéchets dans du papier journal permet de réduire les quantités de champignons émises dans l'air dans les containers d'OMr et de biodéchets déposés sur la voirie par les particuliers ont permis de valider à la fois la méthode de prélèvement d'air avec le CIP 10-M, les méthodes d'analyse et les résultats obtenus en laboratoire ;

Résumé / Abstract : The household refuse, and especially its biodegradable fraction (biowaste composed witch kitchen waste, garden waste and newspaper), represents ideal ideal habitat for the development of bacteria and fungi because of the presence of organic sources. The waste collection, as well as any other treatments involved in the waste management, induced the aerosolisation of these microorganisms (becoming "bioaerosols"). Exposure of workers to bioaerosols during the household refuse and biowaste collections is an emerging theme. The microbiological content of the solid phase of these two types of waste was analysed using molecular inventory. The three same bacterial orders (Pseudomnodales, Enterobacteriales and Lactobacilles) were identified but in different proportions according to the studied type of waste. Their fungal composition. The biowaste sample is the most diversified with however a preponderant group, the Sacchaomycotina, whereas the household refuse is constuted by only a single, the Pezizomycotina. New air sampling and analyses methods have to be optimised. The CIP 10-M system, based on the liquid impaction of bioaerosols sampled in the breathing zone of workers, was studied at the laboratory. Since the optimisation of the sampling conditions was performed, this air sampled was used in order to determine which parameter could influence the aerolisation from waste bins. With classical quantification method,results showed that only the fungal emissions depended on type of waste, temperature airborne fungi were sent fungi were sent out from garden waste, temperature and storage length. Higher levels of airborne fungi were sent out from garden waste, mixed which kitchen waste compared with kitchen waste alone and household refuse. Moreover, whatever the biowaste constituents were, fungal emissions increased with the storage length. That was not the case for the household refuse. The temperature evolution from 16°to 25 ° C induced as sooner increase in the airborne fungal levels during the storage. Packaging the biowaste in journal paper allowed to reduce quantities of airborne fungi. Furthermore, with this type of waste, the increased appeared but later during the storage. Air samples taken under real life situation in sidewalk bins were used to validate the sampling protocol withe CIP 10-M, the analyses methods and the results obtained under controlled conditions. Occupational exposure of household refuse and biowaste collectors to bioaerosols was the measured. The results showed that the workers were exposed to higher levels than the background. Moreover, the loaders were exposed to higher levels than the drivers. Levels of airborne bacteria and fungi varied according.