Dimorphismes sexuels de taille corporelle : des adaptations meurtrières? : les modèles de la biologie évolutive et les silences de l'écologie comportementale humaine / Priscille Touraille ; sous la direction de Françoise Héritier

Date :

Editeur / Publisher : [S.l.] : [s.n.] , 2005

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Différences entre sexes

Homme -- Évolution

Écologie humaine

Héritier, Françoise (1933-2017) (Directeur de thèse / thesis advisor)

École des hautes études en sciences sociales (Paris ; 1975-....) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Relation : Hommes grands, femmes petites : une évolution coûteuse : les régimes de genre comme force sélective de l'adaptation biologique / Priscille Touraille ; préface par Dominique Pestre / [Paris] : Editions de la Maison des sciences de l'homme , DL 2008

Relation : Dimorphismes sexuels de taille corporelle : des adaptations meurtrières ? : les modèles de la biologie évolutive et les silences de l'écologie comportementale humaine / par Priscille Touraille ; sous la direction de Françoise Héritier / Lille : Atelier national de Reproduction des Thèses , 2008

Résumé / Abstract : Une différence de taille moyenne entre hommes et femmes est présente chez les humains comme chez de nombreux mammifères. L'étude critique détaillée des hypothèses fournies par la biologie pour expliquer d'une part ce qui a pu favoriser des mâles de grande taille, d'autre part ce qui a pu favoriser des femelles de petites taille met en évidence la faiblesse de représentations classiques de la question en ce qui concernel'éspèce humaine. Associant des considération de génétique mais aussi d'écologie, de paléontologie humaine, de nutrition et d'anthropologie sociale, entre autres, l'hypothèse est avancée selon laquelle l'inégal accès aux ressources pour les femmes sous l'influence des systèmes de genre peut constituer une force sélective sur la stature en termes d'évolution génétique. Cette thèse montre en quoi le résultat est néfaste à l'espèce humaine, balayant ainsi les hypothèses adaptationnistes appliquées à la culture.

Résumé / Abstract : A difference in mean body size between men and women is present in the human species as in others numerous mammals. The critical and detailed study of the hypothesis given by evolutionary biology to explain what may have favored males of greatest size on one part, or femals of smallest size on the other part show the weaknesse of classical thinking about this issue for the human species. Associating genetical, ecological, paleontological, nutritional and social considerations, among others, it is concluded that selections that play in a social context in which the inequal access for food under gender systems for femals could be one of the primilarly selective pressure in terms of genetical evolution. This work shows that the result is harmful to the human species, sweeping away the adaptationist hypothesis that are apllied to culture.