La cirrhose est-elle réversible ? : aspects cliniques et celluaires / Armand Abergel ; sous la direction de Gilles Bommelaer

Date :

Editeur / Publisher : [S. l.] : [s. n.] , 2005

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Cirrhose hépatique

Foie -- Fibrose

Cellules hépatiques

Bommelaer, Gilles (1949-....) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Université de Clermont I (Clermont-Ferrand ; 1976-2016) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Relation : La cirrhose est-elle réversible ? : aspects cliniques et celluaires / Armand Abergel ; sous la direction de Gilles Bommelaer / Grenoble : Atelier national de reproduction des thèses , 2005

Résumé / Abstract : La cirrhose est une maladie hépatique qui est définie comme un processus diffus caractérisé par une fibrose et un remaniement de l'architecture normale du foie conduisant à la formation de nodules de structure anormale. Dans les années 1980, il a été montré que la cellule étoilée du foie (CEF) jouait un rôle majeur dans la synthèse du collagène. Il a été récemment montré que la fibrose pouvait régresser chez les patients atteints d'une hépatite chronique C traités par l'association interféron-ribavirine. Dans un 1er travail, nous avons confirmé que la fibrose régressait chez 16% des patients ayant une cirrhose virale C après 12 mois de traitement et que cette réponse dépendait de la réponse virologique. Il est possible qu'un suivi plus prolongé permettra de montrer que ce pourcentage est plus élevé. Par contre, aucune étude n'a montré pour l'instant que les anomalies vasculaires associées à la fibrose pouvaient régresser. Il n'est donc pas possible pour l'instant d'affirmer que la cirrhose peut régresser. Nous avons ensuite montré que l'association du rétinol et de l'acide palmitique permettait in vitro de diminuer la prolifération des cellules étoilées du foie et la synthèse de collagène. Il faut maintenant essayer de savoir si les effets observés sont ou non médiés par les récepteurs nucléaires comme les RAR, les RXR et les PPAR. Si tel était le cas, cela ouvrirait la porte à des essais thérapeutiques avec les agonistes PPAR associés ou non à des agonistes RXR.