Le mal dans l'oeuvre romanesque de Georges Bataille / Wafa Ghorbel ; sous la direction de Henri Béhar

Date :

Editeur / Publisher : [S. l.] : [s. n.] , 2004

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Bataille -- Georges -- 1897-1962 -- Thèmes, motifs

Problème du mal -- Dans la littérature

Béhar, Henri (1940-....) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Université de la Sorbonne Nouvelle (Paris ; 1970-....) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Université Sorbonne nouvelle-Paris 3. UFR Littérature et Linguistique françaises et latines (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Relation : Le mal dans l'oeuvre romanesque de Georges Bataille / par Wafa Ghorbel / Lille : Atelier national de Reproduction des Thèses , 2006

Résumé / Abstract : Le Mal dans l’œuvre romanesque de Georges Bataille se manifeste dans toutes les composantes de l’univers fictionnel. Les corps des personnages sont les proies de la saleté, de la laideur, des maladies et de la mort : le corps du texte en est la résonance. Leur psychologie est la victime d’un profond mal-être, d’une suffocation dans les limites de la vie structurée. Les excrétions physiques, psychiques, l’ivresse, la folie, le rire et les perversions en témoignent tout en révélant une volonté d’embrasser l’Impossible. Nous assistons alors à un travail d’anéantissement de tous les systèmes régissant (mutilant) l’existence humaine (famille, religion, idéologies). L’espace, cadre de la souillure matérielle, morale, de la mort et de la déchéance, se joint au temps, allégorie du désordre, de la nuit et de l’orage, favorisant l’installation d’un univers luciférien. L’existence ambivalente, de la femme est, finalement, la personnification du Mal à l’encontre de toute représentation idéaliste.

Résumé / Abstract : Evil in Georges Bataille’s novelistic work expresses itself in each component of the fictional universe. The characters’ bodies are plagued by filth, ugliness, diseases and death : the body’s text gives resonance. Their psychology is the victim of a deep malaise, of a suffocation to the bitter end of structured life. Revealing a will to embrace the Impossible while physical and psychological excrements, drunkenness, insanity, laughter and perversions are testifying to. We assist then to a work of destruction of all system governing (mutilating) the human existence (family, religion, ideologies). Space, setting of material and moral stain, of death and of decline joins to time, allegory of disorder, of night and of storm, favouring the installation of a devilish universe. The ambivalent existence of the woman is, finally, the personification of Evil against any idealistic representation.