Dynamique de populations microbiennes en culture mixte : étude expérimentale en bioréacteur à membranes et modélisation du phénomène killer chez Saccharomyces cerevisiae / par Sébastien Pommier ; sous la dir. de Pierre Strehaiano

Date :

Editeur / Publisher : [S.l.] : [s.n.] , 2003

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Culture mixte (microbiologie)

Bioréacteurs

Allélopathie

Strehaiano, Pierre (19..-....) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Institut national polytechnique (Toulouse ; 1969-....) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Relation : Dynamique de populations microbiennes en culture mixte : étude expérimentale en bioréacteur à membranes et modélisation du phénomène killer chez Saccharomyces cerevisiae / par Sébastien Pommier ; sous la direction de Pierre Strehaiano / Grenoble : Atelier national de reproduction des thèses , 2003

Résumé / Abstract : La dynamique de population au sein de cultures mixtes de micro-organismes dépend fortement des interactions entre les différents protagonistes. On s'intéresse dans ce travail à un type particulier d'interaction par amensalisme : le phénomène Killer chez les levures du genre Saccharomyces cerevisiae. Celui-ci intervient lorsqu'une souche dite "killer" sécrète une toxine létale vis-à-vis d'une autre souche dite sensible. Dans un premier temps, les cinétiques de croissance d'une souche killer et d'une couche sensible évoluant en co-culture ont été établies pour différents ratios initiaux killer : sensible. Les données ont été obtenues à l'aide d'un bioréacteur à membranes spécialement conçu pour l'étude des cultures mixtes, au sein duquel 2 populations de micro-organismes partagent le même milieu de culture, mais sont physiquement séparées afin de faciliter l'analyse différenciée de la biomasse. Un modèle mathématique existant a ensuite été confronté aux informations expérimentales obtenues. Ses capacités prédictives n'étant pas satisfaisantes, différentes modifications ont été apportées, motivées par les observations faites sur les cultures réalisées : l'existence d'un temps de latence avant que l'effet killer ne commence, la désactivation de la toxine en fin de culture sous l'action du pH, l'intervention d'une compétition entre les 2 souches en sus de l'interaction killer. Un modèle original a finalement été proposé, basé sur la notion de quantité minimale de toxine devant être fixée sur les cellules sensibles avant que l'activité létale ne débute.